Le Sénat siégera dès le 9 septembre pour prolonger l’état d’urgence en Outre-mer

Le Sénat siégera dès le 9 septembre pour prolonger l’état d’urgence en Outre-mer

Face à la situation extrêmement tendue sur le front du covid-19 dans les Antilles notamment, le Parlement va être amené à se prononcer dans les prochains jours sur un projet de loi prolongeant l’état d’urgence sanitaire sur ces territoires.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le niveau de la pandémie de covid-19 reste dramatique dans plusieurs territoires ultramarins, où la couverture vaccinale est plus faible que la moyenne nationale. Confrontées à une flambée de contaminations au variant delta, la Martinique et la Guadeloupe ne voient toujours pas le bout des niveaux records d’admission à l’hôpital et des décès liés au coronavirus. La situation est également jugée préoccupante en Guyane et en Polynésie française. Le 25 août, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé, à l’issue d’un Conseil de défense, que l’état d’urgence sanitaire serait prolongé dans ces territoires « jusqu’au 15 novembre », dans les Antilles, en Guyane et en Polynésie.

Pour ce faire, un projet de loi doit être présenté en Conseil des ministres cette semaine. Le texte sera examiné par les députés dès le 7 septembre. Le Sénat devrait aussi avancer la date de reprise de ses travaux en hémicycle. Le début de la session extraordinaire était annoncé pour le 21 septembre, le Sénat siégera en séance le 9 septembre, pour débattre de cette prolongation de l’état d’urgence sanitaire. En parallèle, les sénateurs sont convoqués le même jour pour une séance de questions au gouvernement, la première de la rentrée.

En Martinique, par exemple, le confinement et le couvre-feu sont en vigueur depuis le 30 juillet. Ils ont déjà été prolongés de trois semaines supplémentaires, jusqu’au 19 septembre inclus. La prolongation de l’état d’urgence donnera la possibilité aux préfets d’instaurer de nouvelles restrictions. Comme nous l’évoquions la semaine dernière, la rentrée scolaire a été repoussée du 2 au 13 septembre en Guadeloupe, Martinique, Saint-Martin et Saint-Barthélemy ainsi que dans une partie de la Guyane.

Dans la même thématique

Paris: Passation pouvoir R. Ferrand et Y. Braun Pivet
9min

Politique

Conseil constitutionnel : à peine validée, la nomination de Richard Ferrand déjà mise en cause par la gauche… et les LR

Pour les parlementaires de gauche, mais aussi LR, Richard Ferrand doit son salut à l’abstention du RN. Certains parlent même de « deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Alors qu’il manquait une voix pour rejeter sa nomination, l’absence du sénateur écologiste Guy Benarroche a aussi pu jouer. Mais deux sénateurs macronistes manquaient également à l’appel.

Le

Le Sénat siégera dès le 9 septembre pour prolonger l’état d’urgence en Outre-mer
2min

Politique

« Deal » entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron autour de la nomination de Richard Ferrand : des propos « complotistes », dénonce Joshua Hochart (RN)

Joshua Hochart a défendu la position de son parti, qui a permis la confirmation de la nomination de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel par son abstention. Un “non-choix du moins pire” qui n’est en rien lié à la décision qui sera rendue prochainement par les Sages sur l’inéligibilité de Marine Le Pen, d’après le sénateur RN.

Le

Le Sénat siégera dès le 9 septembre pour prolonger l’état d’urgence en Outre-mer
4min

Politique

Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel : Ian Brossat dénonce un « deal caché » avec le RN

Le sénateur communiste Ian Brossat a estimé ce mercredi après-midi que la candidature de Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel avait été validée grâce à l’abstention du Rassemblement national. Il a interrogé le gouvernement sur l’hypothèse d’un retour de faveur de la part de Richard Ferrand, alors que l’avenir politique de Marine Le Pen pourrait dépendre d’une décision très attendue des Sages de la rue Montpensier sur les exécutions provisoires de peine.

Le