Le sénateur Georges Patient « se pose des questions » sur son maintien à LREM
Quelques heures avant l’annonce du nouveau gouvernement, le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient est en plein doute et « se pose des questions » sur son maintien au groupe LREM du Sénat car pour lui, le parti présidentiel a opéré « un tournant vers la droite ».

Le sénateur Georges Patient « se pose des questions » sur son maintien à LREM

Quelques heures avant l’annonce du nouveau gouvernement, le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient est en plein doute et « se pose des questions » sur son maintien au groupe LREM du Sénat car pour lui, le parti présidentiel a opéré « un tournant vers la droite ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je souhaite que l’Outre-mer soit mieux pris en considération (…) Pour qu’elle soit mieux pris en considération, il faut qu’un plus grand intérêt soit porté aux élus de ces territoires » a d’abord demandé le sénateur LREM de Guyane, Georges Patient au micro de Public Sénat. Selon lui, le bilan du gouvernement sur l’Outre-mer est encore trop empreint de « centralisation ». « La situation actuelle de la Guyane en matière de pandémie, le prouve.  Des décisions ont été prises de façon similaire à celle prises dans l’hexagone alors que la situation était complément différente » a-t-il regretté.

Comme les autres parlementaires de la majorité, Georges Patient sera reçu dans la soirée par le nouveau Premier ministre, Jean Castex.  George Patient aura l’occasion de l’interroger sur la gestion de l’épidémie de Covid-19 en Guyane. « Actuellement, nous manquons de lits en réanimation, de tests, de soignants. Donc, la situation est grave ».

Il n’a pas échappé également au sénateur de Guyane, ancien socialiste, que Jean Castex venait, lui, de la droite. « Quand j’ai rejoint le groupe En Marche, la grande doctrine c’était : et à droite et à gauche. Force est de constater qu’il y a plus un tournant vers la droite que vers la gauche » a-t-il relevé.

Interrogé par Public Sénat s’il comptait rester à La République en Marche ? Georges Patient répond : « je me pose des questions ».

 

 

 

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le