Le sous-variant Delta (AY 4.2) découvert en Grande Bretagne en juillet pourrait être plus transmissible assure le secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et des familles. Lors de l’examen du projet de loi « Vigilance sanitaire » débuté ce jeudi au Sénat, Adrien Taquet a indiqué que : « Le sous variant Delta, dont on commence à parler, représenterait un taux de transmissibilité de près de 15 % supérieur à la souche initiale du variant Delta ».
Une information délivrée au conditionnel mais qui rejoint les conclusions des autorités sanitaires britanniques qui ont placé sous surveillance le variant « AY4.2 ».
La semaine dernière, le variant « AY4.2 » représentait 6 % des cas au total au Royaume-Uni, a précisé dans son bulletin hebdomadaire la UK Health Security Agency, qui l’a classé comme « variant en cours d’investigation » alors qu’il était précédemment classé comme « variant à suivre ».
« On a toutes les raisons de rester extrêmement vigilants »
Ce variant ne semble toutefois pas « causer de version plus grave de la maladie ou rendre les vaccins actuellement distribués moins efficaces », selon l’agence britannique. Avec un des pires de taux de contamination au monde, ce variant provoque l’inquiétude outre-Manche.
Auditionné au Sénat mardi 26 octobre, le ministre de la Santé évoquait, lui aussi, une contagiosité supérieure au variant Delta de l’ordre de 10 à 15 %. « S’il circule en Angleterre, c’est qu’il circule déjà ailleurs en Europe. On a toutes les raisons de rester extrêmement vigilants », ajoutait Olivier Véran.