« Le sport est le grand oublié du plan de relance » dénonce Michel Savin

« Le sport est le grand oublié du plan de relance » dénonce Michel Savin

Réagissant à l’annonce du plan de relance par le gouvernement, le sénateur LR de l’Isère regrette qu’une part du plan de relance ne soit pas directement allouée au soutien du sport français.
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Ce jeudi, après plusieurs semaines d’attente, le gouvernement a dévoilé les principaux axes du plan de relance qui sera mis en place à la rentrée. Avec 100 milliards d’euros mobilisés, l’exécutif a pour objectif de « permettre à la France de retrouver dès 2022 le niveau de richesse d’avant-crise ». Dans cette enveloppe, 34 milliards d’euros seront ainsi consacrés à la « cohésion sociale et territoriale », qui comprend des mesures en faveur de l’emploi, notamment de l’emploi des jeunes. Et 35 millions d’euros, particulièrement, ont été annoncé concernant l’emploi des jeunes dans le milieu sportif.

Pour Michel Savin, sénateur Les Républicains de l’Isère, cette mesure, si elle est nécessaire, délaisse le secteur du sport français. « C’est une mesure très ciblée sur le plan de l’emploi et c’est positif mais les acteurs du sport avaient beaucoup d’attente et espéraient un signal plus fort de la part du gouvernement. Dans la présentation du plan de relance, le sport est le grand oublié », commente le sénateur. « Evalué à plus de 90 milliards d’euros au début de l’année 2020, le secteur du sport représente une activité économique à part entière et a été frappé de plein fouet par la crise liée à la pandémie », estime Michel Savin, qui dénonce un secteur délaissé par la politique gouvernementale.

En cause, selon l’élu : la disparition du ministère des Sports, désormais sous la tutelle de celui de l’Education nationale, la baisse « chaque année » du budget consacré à ce secteur, et son oubli dans le plan de relance. « A 4 ans des Jeux Olympiques de Paris, ce n’est pas un bon signal que le gouvernement envoie. Il est urgent que le gouvernement se saisisse du sujet, et fasse des propositions concrètes », conclut Michel Savin.

 

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