« Le sujet de la vaccination obligatoire pour certaines professions est un peu étrange », estime Ian Brossat

« Le sujet de la vaccination obligatoire pour certaines professions est un peu étrange », estime Ian Brossat

Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le porte-parole du Parti communiste et adjoint à la mairie de Paris n’est par ailleurs « pas fermé à la vaccination des enfants ».
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Le débat est remis sur la table. Depuis que l’Académie de Médecine a préconisé de rendre le vaccin obligatoire, les responsables politiques s’interrogent sur cette opportunité. Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », le porte-parole du PCF et adjoint à la mairie de Paris, Ian Brossat, a indiqué trouver « un peu étrange la discussion au sujet de la vaccination obligatoire ». Il estime ainsi que l’on « prend les choses à l’envers » : « Beaucoup de gens qui souhaitent se faire vacciner n’ont pas pu le faire ». S’il n’en est pas moins pro-vaccination, il estime qu’il faut d’abord « augmenter » le rythme de vaccination, certaines professions n’ayant pu se faire vacciner en priorité, comme les enseignants.

Ian Brossat observe par ailleurs que la France pourra se passer du vaccin obligatoire, « car on voit au fur et à mesure que les Français sont de plus en plus favorables à la vaccination. » Concernant l’autre débat, celui de la vaccination des enfants, ce proche de la maire de Paris, Anne Hidalgo, s’est dit « pas fermé à l’idée ». Mais pour l’instant, « vaccinons les adultes. Nous sommes considérablement en retard par rapport à certains de nos pays voisins », remarque-t-il. Et d’avancer le chiffre de 14 % de la population française vaccinée avec une première et une deuxième dose. « C’est même moins que l’Espagne », souligne-t-il.

Sur le pass sanitaire, même réponse : le communiste n’a pas « d’hostilité » au dispositif, mais veut d’abord voir la courbe du rythme des vaccinations monter. Selon lui, une partie de la « clé » pour accélérer la tendance serait la « levée des brevets », soutenue par le président américain Joe Biden et Emmanuel Macron. « On a besoin d’aborder ce débat pour des raisons financières. Ce qui est préparé, c’est un véritable hold-up sur la sécurité sociale. Elle se retrouvera ruinée car on sera dans la main des Big pharma », croit savoir l’élu parisien.

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