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Bonjour à tous, j’espère que vous allez bien, très heureux de vous retrouver pour votre revue de presse des territoires.
Dans la presse régionale aujourd’hui, on parle du plan d’Emmanuel Macron pour soutenir le système de santé dans cette crise. Un plan martial en Une du journal La Provence. Le président de la République a promis des investissements massifs pour les hôpitaux et des primes exceptionnelles pour le personnel hospitalier.
L’armée va renforcer son soutien sanitaire et logistique avec le lancement de l’opération Résilience qui sera projetée sur le territoire et notamment en Outre-mer. Emmanuel Macron qui était hier soir à l’hôpital de campagne des Armées à Mulhouse, vous le voyez en Une du journal l’Alsace, pour rendre hommage au personnel mobilisé : « ici nous avons fait bloc pour soigner » a assuré le président de la République.
Pour faire bloc avec les hôpitaux du Grand Est, un TGV médicalisé va évacuer aujourd’hui 20 malades alsaciens en réanimation vers 4 hôpitaux de l’Ouest et notamment au CHU d’Angers, c’est en Un u Courrier de l’Ouest.
La SNCF a mis à disposition ce TGV un peu spécial de 2 étages qui a été configuré en quelques heures avec 4 patients par voiture. Dans chaque voiture, une équipe médicale avec un médecin réanimateur et des infirmiers. Un TGV médicalisé qui sera utilisé pour d’autres opérations de ce type.
Le témoignage saisissant d’un chirurgien du CHU de Lille, à lire dans La Voix du Nord, ce chirurgien cardiaque l’assure « le tri entre les patients a débuté de facto”. Je le cite “Est-ce qu’un patient de 90 ans doit mobiliser un lit une équipe et prendre la place de quelqu’un de plus jeune qui a une espérance de vie plus importante ? C’est un sacré dilemme auquel nous sommes exposés. »
Les policiers sont en première ligne pour faire respecter le confinement sur tout le territoire. Et à Beauvais, dans la cité des Fleurs, trois policiers ont été agressés alors qu’ils réalisaient des contrôles. Une policière a reçu une brique sur le crâne. Elle va bien et elle s’est vue prescrire 15 jours d’arrêt de travail. Pour le syndicat de police Alliance, ce fait divers montre qu’à cause du confinement, les policiers ne sont plus assez nombreux sur le terrain.
Et à la Une du Courrier Picard, ces masques qui se font toujours attendre par le personnel hospitalier et aussi par les infirmiers libéraux.
Des masques on en parlait hier sur l’île de La Réunion alors que des masques moisis, périmés avaient été distribués aux pharmacies par l’Agence régionale de Santé. Finalement l’ARS fait machine arrière et a décidé de jeter à la poubelle ces 36 000 masques FFP2. Les médecins réunionnais restent en pénurie de masques.
On finit cette revue de presse des territoires par une photo émouvante, publiée dans la Voix du Nord, celle de Ghislaine qui vient voir sa mère à travers la vitre, pour prendre de ses nouvelles car sa mère était hospitalisée la veille, un ouf de soulagement et une manière de garder le lien en cette période de confinement. Un cliché réalisé par Pascal Bonnière.
C’est la fin de cette revue de presse des territoires, demain vous retrouverez mon collègue Steve Jourdin, prenez soin de vous, restez à la maison.
Politique
Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Le
Politique
Mardi, la recevabilité de la proposition de résolution, déposée par le groupe LFI visant à « engager la procédure de destitution » à l’encontre du chef l’Etat sera examinée par le Bureau de l’Assemblée nationale. Si jamais, le Bureau décidait pour la première fois de transmettre la procédure de résolution à la commission des lois, de nombreuses autres étapes resteraient à franchir afin que la destitution prévue à l’article 68 de la Constitution soit effective.
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Politique
Avec le soutien de la droite à Michel Barnier, le groupe LR va se retrouver dans la majorité gouvernementale. De quoi tendre les débats avec la gauche ? Patrick Kanner, à la tête des sénateurs PS, promet déjà « une opposition frontale face au couple Barnier / Macron ». Il a demandé à ses troupes de « se préparer à une ambiance différente ». Mais pour le sénateur LR Max Brisson, « le Sénat restera le Sénat. Les clivages politiques ne sont pas du tout comparables à ce qu’ils sont à l’Assemblée ».
Le
Politique
Ce lundi, Michel Barnier a annoncé qu’il transmettrait à la commission des finances de l’Assemblée nationale un courrier comprenant des documents relatifs au budget pour l’année 2025. Si la commission des finances du Sénat a également eu ses informations, son président, Claude Raynal et son rapporteur général, Jean-François Husson, déplorent le retard déjà pris sur le calendrier budgétaire. Les deux sénateurs pointent du doigt la nomination tardive de Michel Barnier par Emmanuel Macron.
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