Le « travers » d’un parti, « c’est la constitution de courants » selon Collomb
À la fin du conseil national de LREM,  le ministre de l’Intérieur note qu’il n’y a pas de problème de démocratie interne au sein du parti puisque selon lui « le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion ».

Le « travers » d’un parti, « c’est la constitution de courants » selon Collomb

À la fin du conseil national de LREM,  le ministre de l’Intérieur note qu’il n’y a pas de problème de démocratie interne au sein du parti puisque selon lui « le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Maintenant qu’il est secrétaire général de La République en marche, Christophe Castaner doit-il quitter le gouvernement ? Par deux fois la question lui a été posée, et par deux fois, Gérard Collomb a esquivé. « Donnez un coup de fil au Président » plaisante-il.

Pour cet ancien du PS, où il y a passé des dizaines d’années,  le plébiscite en faveur de Christophe Castaner au conseil LREM ne reflète aucunement un problème de démocratie interne, bien au contraire. « Le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion, de sensibilités. Le travers dans lequel il ne doit pas tomber, c’est la constitution de courants. »

Régional de l’étape et l’un des premiers marcheurs, l’ancien maire de Lyon, a son idée pour faire de LREM un parti pas comme les autres. « Les innovateurs qu’ils soient dans le domaine économique, social, environnemental, sont les bienvenus dans ce mouvement pour changer concrètement la vie. Parce qu’on ne la change pas simplement d’en haut, on la change aussi d’en bas ».

Pour Gérard Collomb, Christophe Castaner n’incarne pas le flanc gauche d’Emmanuel Macron, puisque le chef de l’État, selon lui, représente déjà, « l’équilibre de ce mouvement », à savoir « la rigueur », et la générosité »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le