Le « travers » d’un parti, « c’est la constitution de courants » selon Collomb
À la fin du conseil national de LREM,  le ministre de l’Intérieur note qu’il n’y a pas de problème de démocratie interne au sein du parti puisque selon lui « le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion ».

Le « travers » d’un parti, « c’est la constitution de courants » selon Collomb

À la fin du conseil national de LREM,  le ministre de l’Intérieur note qu’il n’y a pas de problème de démocratie interne au sein du parti puisque selon lui « le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Maintenant qu’il est secrétaire général de La République en marche, Christophe Castaner doit-il quitter le gouvernement ? Par deux fois la question lui a été posée, et par deux fois, Gérard Collomb a esquivé. « Donnez un coup de fil au Président » plaisante-il.

Pour cet ancien du PS, où il y a passé des dizaines d’années,  le plébiscite en faveur de Christophe Castaner au conseil LREM ne reflète aucunement un problème de démocratie interne, bien au contraire. « Le fait qu’il y ait quatre listes montrait qu’il y avait une démocratie d’opinion, de sensibilités. Le travers dans lequel il ne doit pas tomber, c’est la constitution de courants. »

Régional de l’étape et l’un des premiers marcheurs, l’ancien maire de Lyon, a son idée pour faire de LREM un parti pas comme les autres. « Les innovateurs qu’ils soient dans le domaine économique, social, environnemental, sont les bienvenus dans ce mouvement pour changer concrètement la vie. Parce qu’on ne la change pas simplement d’en haut, on la change aussi d’en bas ».

Pour Gérard Collomb, Christophe Castaner n’incarne pas le flanc gauche d’Emmanuel Macron, puisque le chef de l’État, selon lui, représente déjà, « l’équilibre de ce mouvement », à savoir « la rigueur », et la générosité »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

6min

Politique

Louvre : la Cour des comptes étrille les choix stratégiques du musée, qui dispose pourtant de « beaucoup d’argent »

Dans un rapport sévère et très attendu après le « casse du siècle », la Cour des comptes estime que la rénovation des bâtiments du Louvre et leur remise aux normes ont été les parents pauvres des dépenses engagées ces dernières années. Le Louvre, qui dispose d’une « trésorerie extrêmement solide », a privilégié « les opérations visibles et attractives » au détriment des urgences techniques.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit Marine le Pen et Jordan Bardella
3min

Politique

Le sénateur PS Eric Kerrouche veut empêcher le RN de « violer la Constitution » pour en faire « un régime autoritaire »

Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
6min

Politique

Sébastien Lecornu aux sénateurs : « Je ne serai pas le premier ministre qui fera une passation de pouvoir avec Jordan Bardella »

Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».

Le