« Le tweet du ministre Darmanin était particulièrement maladroit » estime Vincent Capo-Canellas
Au micro de « Sénat 360 », Vincent Capo-Canellas, sénateur (UC) de la Seine-Saint-Denis, revient sur le clash entre Gérald Darmanin et le Sénat, suite au tweet du ministre dénonçant un amendement voté en faveur des maires, par les sénateurs.

« Le tweet du ministre Darmanin était particulièrement maladroit » estime Vincent Capo-Canellas

Au micro de « Sénat 360 », Vincent Capo-Canellas, sénateur (UC) de la Seine-Saint-Denis, revient sur le clash entre Gérald Darmanin et le Sénat, suite au tweet du ministre dénonçant un amendement voté en faveur des maires, par les sénateurs.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Les choses sont rentrées dans l’ordre. C’est du moins ce que le président du Sénat, Gérard Larcher, a expliqué ce matin en sortant de la conférence des présidents. Car le tweet de Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics, publié vendredi, avait fait l’effet d’une bombe au Sénat et entraîné la suspension de l’examen du budget tout le week-end. Darmanin ayant reproché aux sénateurs le vote d’un amendement exonérant partiellement des impôts, les maires.

« Le tweet du ministre Darmanin était particulièrement maladroit parce qu’il laissait à penser que les sénateurs s’étaient votés un privilège fiscal, ce qui n’est absolument pas le cas »

Au micro de « Sénat 360 », Vincent Capo-Canellas, sénateur (UC) de la Seine-Saint-Denis, revient sur ce conflit : « Le Sénat a souhaité rappeler que d’abord ce serait bien qu’un ministre, qui est en charge du budget, siège au banc pour défendre sa politique budgétaire. Cela permettrait d’avoir un débat un peu plus éclairé et qu’ensuite, on ne commente pas, lorsqu’on n’est pas présent en séance, l’actualité sénatoriale et les délibérations du Sénat par voie de tweet. En tout cas certainement pas en déformant les positions du Sénat. »

Cette crise-là est dernière nous » veut croire Vincent Capo-Canellas, pour qui le tweet du ministre des Comptes publics n’est, quand même, toujours pas passé : « Le tweet du ministre Darmanin était particulièrement maladroit parce qu’il laissait à penser que les sénateurs s’étaient votés un privilège fiscal, ce qui n’est absolument pas le cas (…) L’année dernière, il y a eu des dispositions concernant les maires des grandes villes, qui ont fait moins pleurer dans les chaumières. »

Interrogé également sur le vote du Sénat, supprimant la hausse de la taxe sur les carburants, Vincent Capo-Canellas répond : « Il faut aider chacun à pouvoir changer de véhicule, abandonner le diesel, mais ça prendra du temps. On ne peut le faire qu’avec la compréhension de tous et pas brutalement (…) C’est la transition énergétique qui est mise à mal si on ne sait pas la faire avec nos concitoyens. Donc le Sénat marque sa volonté d’une pause dans la fiscalité écologique. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

« Le tweet du ministre Darmanin était particulièrement maladroit » estime Vincent Capo-Canellas
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le