Le ministre chargé des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu a défendu vendredi une transition écologique à "un rythme raisonnable", car elle s'accompagne d'une "transition sociale" que les écologistes "qui sont dans le +y a qu'à faut qu'on+" oublient selon lui.
Soulignant la complexité des questions écologiques, il a critiqué sur franceinfo "celles et ceux qui font notamment partie de l'écologie politique traditionnellement dans ce pays, qui sont dans le +y a qu'à faut qu'on+, quand on fait quelque chose on en a jamais fait assez", pendant que "celles et ceux en face subissent".
"Les gens comme M. (Yannick) Jadot (leader d'EELV, NDLR) j'ai beaucoup de respect pour eux, mais celui qui est entré le premier dans la centrale de Fessenheim pour dire qu'il fallait la fermer avec le piquet de la CGT Energie qui m'attendait pour me dire qu'ils étaient pas d'accord, c'est moi", a-t-il lancé.
Donc "je ne nie pas aussi la transition sociale qui s'accompagne dans la transition écologique (...) On ne peut pas nier la dimension sociale dans la transition écologique et je trouve bien qu'on le fasse avec un rythme qui est un rythme raisonnable", a-t-il ajouté, faisant valoir "la méthode d'Edouard Philippe" qui est de "passer par un chemin de crête".
"Vous ne ferez pas l'écologie contre les gens en situation de pauvreté, les salariés de la filière diesel, c'est pas vrai, faut pas mentir aux gens", a insisté le ministre.