Législative partielle: 12 candidats pour le siège du seul rescapé PS de Haute-Garonne

Législative partielle: 12 candidats pour le siège du seul rescapé PS de Haute-Garonne

Douze candidats s'affronteront les 11 et 18 mars à la législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne, dont les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Douze candidats s'affronteront les 11 et 18 mars à la législative partielle dans la 8e circonscription de Haute-Garonne, dont les deux rivaux du second tour de juin 2017, après l'invalidation de l'élection du dernier député socialiste du département.

Le sortant Joël Aviragnet (PS), 52 ans, élu à 91 voix près le 18 juin, et Michel Montsarrat, 59 ans, le candidat malheureux La République en Marche (LREM), rejoueront le match de juin 2017 dans cette circonscription du Comminges à dominante rurale.

En décembre, le Conseil constitutionnel avait annulé l'élection du député PS en raison de plusieurs irrégularités et parce qu'une commune n'avait pas transmis la liste d'émargement à la préfecture.

Dans ce département autrefois à gauche, M. Montsarrat, un ancien rugbyman et hôtelier à Luchon, à nouveau investi par le parti présidentiel, est soutenu par l'UDI et épaulé par les neuf députés LREM de Haute-Garonne qui avaient raflé neuf circonscriptions sur dix.

De son côté, M. Aviragnet, maire de la station thermale d'Encausse, le seul socialiste à avoir résisté au raz-de-marée LREM, bénéficie du soutien de la présidente de la région Occitanie Carole Delga (PS) dont il était suppléant, pour sauver le siège qu'il avait déjà occupé de juillet 2014 à juillet 2015.

Face à ce duo, le candidat Les Républicains, Philippe Maurin, 63 ans, ex-adjoint à la culture de Brigitte Barèges à la mairie de Montauban, entre dans la course, ainsi que Sébastien Broucke, un ancien adhérent LR de 49 ans, qui prend les couleurs de Debout pour la France, soutenu par Nicolas Dupont-Aignan.

A gauche, Philippe Gimenez, le candidat de La France Insoumise qui avait remporté 14% des voix au premier tour de juin, se représente. Ce contrôleur des finances publiques recevra mercredi le soutien de Jean-Luc Mélenchon lors d'une réunion publique à Saint-Gaudens.

Seront également candidates Marie-Cécile Seigne-Vatte, pour Europe Ecologie Les Verts, Martine Guiraud (Lutte Ouvrière) et Corinne Marquerie (PCF).

Pour le Front national, Marie-Christine Parolin, conseillère régionale, avait été installée dans la campagne par le député FN du Gard, Gilbert Collard et sera soutenue le 3 mars par le vice-président du parti de Marine Le Pen et député, Louis Aliot.

Parmi les autres candidats, on trouve Guy Jovelin, pour le Parti de la France fondé par Carl Lang, Hervé Minec pour le parti de François Asselineau, l'Union populaire républicaine, et Francis Meynier pour l'Alliance européenne pour la paix, la prospérité et le partage (A3P).

Dans la même thématique

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le

Beaucaire: Jordan Bardella inaugurates Julien Sanchez s office
6min

Politique

« Il resserre les boulons » : le Parlement européen refuse de payer comme assistant parlementaire le directeur de cabinet de Jordan Bardella

Dans le contexte du procès des assistants parlementaires du FN, Jordan Bardella se voit refuser la reconduction de François Paradol, son directeur de cabinet, comme assistant parlementaire local. « Le Parlement européen est devenu plus regardant sur les activités du RN », indique Olivier Costa, spécialiste de l’Union européenne.

Le

Législative partielle: 12 candidats pour le siège du seul rescapé PS de Haute-Garonne
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

Législative partielle: 12 candidats pour le siège du seul rescapé PS de Haute-Garonne
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le