Législatives à Paris: le maire LR du VIe défie Nathalie Kosciusko-Morizet
Le maire LR du VIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre Lecoq, a déposé mardi sa candidature aux élections législatives dans la...

Législatives à Paris: le maire LR du VIe défie Nathalie Kosciusko-Morizet

Le maire LR du VIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre Lecoq, a déposé mardi sa candidature aux élections législatives dans la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le maire LR du VIe arrondissement de Paris, Jean-Pierre Lecoq, a déposé mardi sa candidature aux élections législatives dans la 2e circonscription de la capitale, où il défiera Nathalie Kosciusko-Morizet, qui y a obtenu l'investiture du parti Les Républicains.

"J'ai déposé ma candidature cet après-midi et, depuis, je reçois plein de félicitations et d'encouragements dans ma famille politique", a déclaré à l'AFP M. Lecoq, 62 ans, maire du VIe arrondissement de la capitale depuis 1994.

"Ce qui me motive surtout, c'est que nous avons une candidate dont nos électeurs ne savent plus où elle habite. Elle est officiellement à LR tout en faisant des appels du pied au nouveau président (Emmanuel Macron). Elle se présente en parangon de jeunesse alors qu'elle utilise les méthodes de la IIIe République", a ajouté cet ancien suppléant de l'ex-députée de la circonscription, Martine Aurillac.

"Nathalie Kosciusko-Morizet est une enfant gâtée de la politique, une nomade de la politique, elle pratique le tourisme électoral", a encore dénoncé M. Lecoq tout en ironisant: "A la vitesse où les choses vont, il n'est pas exclu que je sois le candidat LR la semaine prochaine".

NKM fait partie des élus de droite signataires d'un appel à "la bienveillance" après la nomination d'Edouard Philippe à Matignon par le président Emmanuel Macron.

"On imagine que, dans la droite ligne qu’il a adoptée, le bureau politique de LR, très sourcilleux à juste titre sur le soutien qu’il convient d’apporter à tous les candidats investis LR et UDI, aura sans doute à cœur de procéder à l’exclusion de M. Lecoq ainsi que de tous ceux qui seraient conduits à le soutenir", a réagi auprès de l'AFP l'entourage de Mme Kosciusko-Morizet.

La 2e circonscription de Paris englobe le Ve arrondissement et une partie des VIe et VIIe arrondissements. Elle est détenue depuis 2012 par l'ex-Premier ministre François Fillon. Une fois vainqueur de la primaire de la droite pour la présidentielle, ce dernier avait décidé de la céder à Mme Kosciusko-Morizet.

La maire LR du VIIe arrondissement de Paris, Rachida Dati, avait alors dénoncé un "parachutage" et des élus LR de la capitale avaient déploré que l'ex-candidate à la mairie de Paris quitte la 11e circonscription voisine, où elle avait été élue en 2014, pour ce bastion de la droite.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Législatives à Paris: le maire LR du VIe défie Nathalie Kosciusko-Morizet
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le