Législatives: Cazeneuve vient soutenir Cambadélis à Paris
"L'histoire a vocation à se poursuivre": l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a rendu vendredi une courte visite de...

Législatives: Cazeneuve vient soutenir Cambadélis à Paris

"L'histoire a vocation à se poursuivre": l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a rendu vendredi une courte visite de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

"L'histoire a vocation à se poursuivre": l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve a rendu vendredi une courte visite de soutien à Jean-Christophe Cambadélis, qui brigue un sixième mandat de député dans le nord-est de Paris.

"Il faut un maximum de députés socialistes à l'Assemblée nationale", a dit Bernard Cazeneuve dès son arrivée dans le XIXè arrondissement, où Jean-Christophe Cambadélis est candidat à sa réélection aux législatives, face entre autres au secrétaire d'Etat au numérique Mounir Mahjoubi.

Si les socialistes ne font pas élire de députés "sentinelles" à l'Assemblée nationale, "alors ce quinquennat ne sera pas un quinquennat réussi", a estimé l'ancien Premier ministre devant le quartier général du candidat socialiste.

Debout sur la palette rouge, icône de la campagne de Jean-Christophe Cambadélis, les deux socialistes ont répondu avec le sourire à la presse. Le député de Paris s'est déclaré "plutôt confiant" : "Ici, c'est un arrondissement de gauche" a-t-il répété à plusieurs reprises.

Jean-Christophe Cambadélis brigue un sixième mandat à l'Assemblée nationale. Il est député de Paris depuis 1988, avec une interruption entre 1993 et 1997. "L'expérience, ça compte en politique, a expliqué son soutien. Lorsqu'il y a des tempêtes, c'est extrêmement important."

M. Cambadélis s'est montré fier de ce soutien, saluant en M. Cazeneuve "une personnalité populaire, de rassemblement".

Alors que Mounir Mahjoubi, investi par la République en Marche!, doit céder son siège à sa suppléante Delphine O en cas de victoire pour rester au gouvernement, le député sortant a souligné que "sa suppléante, personne ne la connaît".

Pour le patron du PS, l'adversaire le plus "dangereux" n'est pas Mounir Mahjoubi, "c'est Mélenchon", assure-t-il. Le leader de la France insoumise était arrivé en tête au premier tour de la présidentielle dans la 16e circonscription de Paris, et son mouvement y a investi Sarah Legrain.

"Mais je ne veux pas me concentrer contre une personne", a ajouté M. Cambadélis. "Mon adversaire principal, c'est l'abstention."

Une semaine plus tôt, c'est l'actuel Premier ministre Edouard Philippe qui était venu dans le quartier soutenir le candidat la République en Marche! Mounir Mahjoubi. "Nous sommes maintenant très clairement dans un combat", avait alors commenté M. Cambadélis, se voyant en mesure de remporter environ "24, 25 ou 26%" des voix le 11 juin, ce qui lui permettrait d'accéder au deuxième tour.

Vendredi, la visite de Bernard Cazeneuve n'a duré qu'une trentaine de minutes. Les deux socialistes ont brièvement échangé avec la vingtaine de militants présents devant le quartier général. Jean-Christophe Cambadélis avait annoncé qu'ils rendraient ensuite visite aux commerçants du quartier. Mais aussitôt la séance de selfies terminée, les deux hommes se sont engouffrés dans une brasserie, où ils devaient déjeuner en petit comité.

Partager cet article

Dans la même thématique

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement
5min

Politique

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement

La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
5min

Politique

Lutte contre le communautarisme : la droite du Sénat propose encore une fois de réviser la Constitution

Lundi, le Sénat examinera une proposition de loi de la droite et du centre visant à inscrire dans la Constitution que « nul individu ou nul groupe ne peut se prévaloir de son origine ou de sa religion pour s’exonérer du respect des règles applicables ». Un principe que la majorité sénatoriale remet à l’ordre du jour régulièrement ces dernières années par le dépôt de différents textes. On retrouve aussi la même idée dans un texte de Marine Le Pen.

Le

Législatives: Cazeneuve vient soutenir Cambadélis à Paris
3min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « Si cet amendement est proposé, il est fort possible qu’on le vote », indique le sénateur RN Aymeric Durox

Au micro de Public Sénat et LCP, le sénateur RN Aymeric Durox annonce que sa famille politique votera en faveur de l’amendement de suppression de la réforme des retraites, qui doit être présenté par le gouvernement lors de l’examen du budget de la Sécu. Il émet toutefois de sérieuses réserves sur les chances d’aboutissement du texte au vu du contexte politique.

Le