Législatives: Debout la France n’a conclu « aucune alliance » avec le FN
Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, assure mardi n'avoir passé "aucune alliance ni accord législatif" avec qui...

Législatives: Debout la France n’a conclu « aucune alliance » avec le FN

Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, assure mardi n'avoir passé "aucune alliance ni accord législatif" avec qui...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Debout la France, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, assure mardi n'avoir passé "aucune alliance ni accord législatif" avec qui que ce soit et notamment le Front national de Marine Le Pen, que le député de l'Essonne avait soutenue au second tour de la présidentielle.

Alors que Debout la France a connu de nombreuses défections dont celles de plusieurs vice-présidents depuis l'entre-deux-tours de la présidentielle, son bureau national affirme dans un communiqué "l'indépendance totale du mouvement". "Aucune alliance ni accord législatif n'ont été passés. Le mouvement compte jouer un rôle central dans la recomposition de la vie politique française", ajoute-t-il.

Les dirigeants du Front national assurent régulièrement que les candidats DLF qui seraient non qualifiés au second tour des législatives se désisteront en faveur des FN qui seraient qualifiés.

Ce bureau national réuni lundi soir et à la composition désormais plus réduite a "tenu d'abord à réaffirmer sa fidélité et son entier soutien à Nicolas Dupont-Aignan".

"Il a acté la présence de plus de 400 candidats aux prochaines élections législatives qui présenteront le choix d'une offre gaulliste et humaniste aux Français. Le Bureau national rappelle l'impasse que constitue le vote +LR+. Ce parti, se situant à la fois en soutien et en opposition à la politique de M. Macron, ne peut constituer une force crédible d'opposition" écrit l'organe, sans faire en revanche mention du Front national.

Lundi sur LCI, M. Dupont-Aignan avait affirmé son "ambition de réunifier tous les électeurs de droite (...) qui partagent les mêmes convictions".

"De Laurent Wauquiez à Florian Philippot en passant par moi, il y a une immense majorité de Français de droite qui n'en peuvent plus de voir la défaite à chaque présidentielle", avait-il aussi dit au sujet du patron LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes et du vice-président du FN.

"Je lève un tabou et je vais rassembler les électeurs de droite et arrêter la division. J'ai eu le courage de soutenir Marine Le Pen et j'ai eu le courage de tirer les leçons de son échec", a souligné le député-maire de Yerres (Essonne), candidat à sa réélection.

"J'ai refusé l'accord électoral car je veux qu'on rénove la vie politique. On peut faire un choix de second tour tout en étant indépendant", a-t-il insisté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
8min

Politique

Budget : les sénateurs LR et le gouvernement Lecornu se renvoient la responsabilité de l’échec

Face à l’incapacité des députés et sénateurs à trouver un accord en commission mixte paritaire, le gouvernement fait porter l’échec sur le dos de la droite sénatoriale. Le PS lui emboîte le pas et dénonce le « dogmatisme » de LR. « Pitoyable », rétorque-t-on à droite, où on accuse le gouvernement d’avoir voulu provoquer « l’échec de la CMP ».

Le