Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
Législatives: Edouard Philippe appelle à la mobilisation pour le second tour
Par Public Sénat
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Le Premier ministre Edouard Philippe, en déplacement électoral dans les Pyrénées-Orientales et le Gard, a appelé les électeurs à la mobilisation, à trois jours d'un second tour des législatives qui s'annonce comme un raz-de-marée pour le parti du président Macron.
Donner une majorité à l'exécutif, "c'est un défi considérable, et c'est un défi qui n'est pas encore acquis", a affirmé le Premier ministre, malgré l'excellent premier tour du mouvement présidentiel, la République en Marche (REM), qui pourrait obtenir selon les sondages au-delà de 400 députés sur 577.
"Je sais d'expérience qu'une élection elle n'est jamais gagnée avant le dernier jour, même avant la dernière minute du dernier jour", a-t-il affirmé, au côté de la candidate REM de la 2e circonscription du Gard, Marie Sara, bien placée pour ravir au FN Gilbert Collard sa place au Palais Bourbon.
"J'ai entendu beaucoup de commentateurs, de journalistes, d'experts ou de soi-disant experts, expliquer que l'Assemblée nationale allait compter tant de députés de la majorité. Je n'en sais rien. Et ça n'est ni vous ni moi ni les commentateurs qui décident de cela. Ce sont les Français", a poursuivi l'ex-maire Les Républicains du Havre.
"Allez voter!", a-t-il enjoint aux nombreux abstentionnistes du premier tour du 11 juin, quand plus d'un électeur inscrit sur deux ne s'était pas rendu aux urnes.
"C'est le même message ici que partout en France: personne ne peut se satisfaire d'une abstention. En France le vote n'est pas obligatoire (...), c'est à la fois un droit et un devoir", a-t-il affirmé, parlant à nouveau d'un "acte de foi dans la République".
Venu faire une tournée dans des circonscriptions où le second tour oppose la REM de M. Macron au FN de Marine Le Pen, M. Philippe s'est défendu de faire une campagne "contre".
"Je suis là pour parler de ce que nous voulons faire, parce que je pense que c'est plus important et plus intéressant. On fait souvent de la politique contre. Moi j'essaie de faire de la politique pour", a-t-il dit.
Lors de son passage dans les Pyrénées-Orientales en début d'après-midi, il est notamment venu soutenir l'adversaire du FN Louis Aliot, la REM Christine Espert.
A Aigues-Mortes (Gard), le Premier ministre s'est offert une promenade et un bain de foule.
Selon les sondages, le FN n'obtiendrait qu'entre 1 et 6 députés, alors que l'obtention d'un groupe parlementaire, soit au moins 15 élus, avait longtemps été l'objectif minimal.