Législatives : En Marche n’a pas finalisé la liste des 577 candidats investis
Le mouvement devrait dévoiler le nom de 450 candidats investis et se laisse encore un peu de temps, notamment pour étudier des dossiers de dernière minute.

Législatives : En Marche n’a pas finalisé la liste des 577 candidats investis

Le mouvement devrait dévoiler le nom de 450 candidats investis et se laisse encore un peu de temps, notamment pour étudier des dossiers de dernière minute.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

À un mois, jour pour jour, du premier tour des législatives, En Marche n’en a pas toujours fini avec la délicate question des investitures. Le mouvement d’Emmanuel Macron, qui devait initialement dévoiler ce jeudi le nom des 577 candidats investis ne devrait finalement donner le nom que « d’environ 450 d’entre eux ». Il reste à donc s’accorder sur près d’un quart des circonscriptions.

L’afflux des ralliés de dernière minute, qui se sont multipliés dans les heures suivant l’élection d’Emmanuel Macron, de même que la gestion des cas litigieux comme Manuel Valls, complique la tâche pour la commission. Mardi, le sénateur François Patriat, qui participe à ces travaux de sélection, nous confiait être très sollicité par un grand nombre de députés socialises  souhaitant obtenir la précieuse investiture.

L’équation est loin d’être simple pour le mouvement présidentiel qui doit à la fois s’assurer d’une majorité solide mais ouverte à toutes les sensibilités, et respecter ses engagements en matière de renouvellement de la vie politique. Emmanuel Macron a promis le 19 janvier qu’au moins la moitié des candidats seraient issus de la « société civile ». À ce propos, le secrétaire général du mouvement Richard Ferrand avait été très clair le 9 mai : il s’agira de personnes « qui n’ont jamais été élues ». Une définition qui ferme la porte à celle de Jean-Paul Delevoye, qui avait envisagé des élus locaux dont ce serait la première élection législative.

Retard dans le calendrier

Cette nouvelle reculade dans le calendrier s’ajoute à de précédents retards. Il y a encore deux semaines, le président de la commission d’investiture Jean-Paul Delevoye avait fait savoir que « 400 à 450 candidats » étaient retenus et que le mouvement se donnait une semaine d’examen supplémentaire pour les circonscriptions restantes.

14 candidats ont pour l’heure été officiellement déclarés par En Marche (début avril). Dans le Parisien, le 13 avril, Emmanuel Macron avait assuré qu’il y aurait « encore d'autres investitures d'ici le premier tour » de la présidentielle, et « beaucoup entre le premier et le second tour ».

Depuis janvier, En Marche a reçu plus de 15.000 candidatures via le formulaire sur son site interne, soit autant de questionnaires sur l’engagement politique, de lettres de motivation et de CV, ou encore de casiers judicaires vierges. Ces entretiens d’embauche à grande échelle pour la start-up politique En Marche qui devraient se poursuivre jusqu’à vendredi, selon  Jean-Paul Delevoye, vont réduire mécaniquement la durée de campagne des futurs appelés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives : En Marche n’a pas finalisé la liste des 577 candidats investis
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Législatives : En Marche n’a pas finalisé la liste des 577 candidats investis
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le