En Martinique, les trois députés sortants en lice se retrouvent en ballotage favorable pour le second tour, à l'issue du premier tour des législatives marqué par une abstention très forte.
Dans la 2ème circonscription, le député sortant (DVG) Bruno Nestor Azérot affrontera au second tour le maire (DVG) du Lorrain Justin Pamphile.
Dans la 3ème, Serge Letchimy (DVG) malgré son score (60,17% des suffrages exprimés) est contraint à un second tour qui l’opposera à un candidat REG Francis Carole (16,58%), en raison d'une participation inférieure aux 25% des inscrits.
Serge Letchimy (DVG) vote à Fort-de-France le 13 décembre 2015.
AFP/Archives
Dans la 4ème circonscription, Jean-Philippe Nilor (REG) sera opposé à la candidate (LR) Sylvia Saithsoothane.
Dans la seule circonscription où le sortant (Alfred Marie-Jeanne) ne se représentait pas, un duel opposera une ancienne présidente de Conseil général Josette Manin (DVG) à un ancien député DVG, Philippe Edmond-Mariette.
Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.
Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».
À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.
Le maire d’Orléans, Serge Grouard, ne croit pas au nouvel acte de décentralisation, tel qu’annoncé par Sébastien Lecornu. L’élu divers droite voit même « une provocation » dans les propos du premier ministre, dénonçant en réalité « un grand mouvement de recentralisation ».