Législatives: « environ 450 » candidats La République en marche finalement dévoilés jeudi
"Environ 450" candidats aux législatives de La République en marche seront dévoilés jeudi, au lieu des 577 initialement annoncés,...

Législatives: « environ 450 » candidats La République en marche finalement dévoilés jeudi

"Environ 450" candidats aux législatives de La République en marche seront dévoilés jeudi, au lieu des 577 initialement annoncés,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Environ 450" candidats aux législatives de La République en marche seront dévoilés jeudi, au lieu des 577 initialement annoncés, en raison de l'afflux de candidatures de dernière minute comme celle de Manuel Valls, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"On va annoncer environ 450 noms dont on est certain", a déclaré à l'AFP le président de la Commission d'investiture Jean-Paul Delevoye, précisant que cette Commission poursuivrait ses travaux jeudi et vendredi.

Lundi, Richard Ferrand, secrétaire général du parti d'Emmanuel Macron, avait pourtant annoncé que les candidats dans chacune des 577 circonscriptions seraient connus "d'ici à jeudi midi".

Mais mardi, l'ancien Premier ministre socialiste Manuel Valls, député de l'Essonne, a annoncé son intention de briguer l'investiture La République en marche.

Et au-delà du cas de M. Valls, "il y a des vocations tardives qui s'éveillent" depuis l'élection de M. Macron à l’Élysée, a ainsi observé M. Ferrand mardi soir sur Public Sénat. Le député de l'Essonne Malek Boutih, proche de M. Valls, a ainsi indiqué avoir fait sa demande "dimanche par internet".

"L'idée, contrairement à ce que l'on dit, n'est pas d'humilier ni de brutaliser ces candidatures", a indiqué à l'AFP une source à La République en marche. "Au contraire, cela nous oblige à les analyser et à être prudent sur un certain nombre de circonscriptions", poursuit ce même cadre, précisant que "cela ne présage pas de l'issue" de l'examen.

Mardi, des responsables du parti avaient prévenu que M. Valls avait "des chances" d'être investi mais que "rien" n'était "automatique" non plus.

Il était demandé notamment à M. Valls d'adhérer à La République en marche et de remplir comme chaque candidat le formulaire en ligne.

Mais "il y a des choses qu'il ne peut pas faire. J'imagine que c'est un niveau d'humiliation en trop", a déclaré à l'AFP un proche de M. Valls.

Par ailleurs, selon une source du parti de M. Macron, la proposition du Parti socialiste d'ouvrir des discussions pour que des accords soient trouvés dans les circonscriptions où le Front national a obtenu un score élevé au second tour de la présidentielle a influé "à la marge" dans le report de l'annonce des investitures.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: « environ 450 » candidats La République en marche finalement dévoilés jeudi
3min

Politique

Industrie : « Il y a une logique presque stratégique de la part de la Chine de vouloir attaquer des pans entiers de notre économie », prévient Sébastien Martin 

Invité de la matinale de Public Sénat, le ministre de l’Industrie, Sébastien Martin alerte sur la menace que fait peser la Chine sur l’industrie française. Le ministre plaide notamment pour un renforcement de la protection des entreprises européennes afin de développer les filières industrielles.

Le

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le