Législatives: Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Valls
Benoît Hamon soutient Michel Nouaille, candidat PCF opposé à Manuel Valls dans la première circonscription de l'Essonne pour les...

Législatives: Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Valls

Benoît Hamon soutient Michel Nouaille, candidat PCF opposé à Manuel Valls dans la première circonscription de l'Essonne pour les...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Benoît Hamon soutient Michel Nouaille, candidat PCF opposé à Manuel Valls dans la première circonscription de l'Essonne pour les législatives des 11 et 18 juin, a indiqué mardi à l'AFP l'entourage de l'ancien candidat PS à la présidentielle.

M. Hamon soutient plusieurs autres candidats opposés à des candidats socialistes ou investis par le PS: la militante féministe Caroline De Haas (soutenue par EELV et le PCF) face à Myriam El Khomri, Philippe Rio (PCF) face à Malek Boutih, Salah Amokrane (EELV) face à Gérard Bapt, a ajouté cette source.

L'ancien Premier ministre Manuel Valls se présente sans étiquette, mais ni le PS, ni La République en Marche! ne lui ont opposé de candidats. M. Valls, qui avait apporté son soutien à Emmanuel Macron dès avant le premier tour de la présidentielle, a tenté en vain d'avoir l'investiture La République en marche.

Même cas de figure pour M. Boutih qui n'a pas l'étiquette PS mais n'a pas non plus d'adversaire, selon le PS. En revanche, l'ancienne ministre du Travail et le député de Haute-Garonne sont bien investis.

M. Hamon soutient au total une dizaine de candidats, parmi lesquels Sylvette Fayet, candidate PCF contre l'ex-socialiste désormais REM François Dumas, et un autre communiste, Aymeric Seassau, opposé à François de Rugy.

"Il y a encore plusieurs demandes", a précisé son entourage.

Interrogé par l'AFP, Michel Nouaille s'est "réjoui du soutien de Benoît Hamon qui vient renforcer le rassemblement autour de ma candidature".

M. Nouaille, en tandem avec une ancienne socialiste, Mina Fayed, a affirmé avoir le soutien du PCF, d'Ensemble, d'EELV et des comités locaux de La France insoumise.

"C'est une circonscription emblématique, où se présente l'acteur essentiel du renoncement et des dérives de ces dernières années", a-t-il fait valoir à propos de M. Valls.

Après son échec cuisant à la présidentielle (6,3%), Benoît Hamon a annoncé le lancement d'un mouvement trans-partisan le 1er juillet. Selon son entourage, environ 12.000 personnes ont répondu présentes sur le site internet du mouvement.

Le 7 mai, au soir de l'élection de M. Macron, M. Hamon avait lancé la bataille des législatives en souhaitant un "maximum de candidatures d'union à gauche" pour ces élections.

"Pour ma part, j'y suis sincèrement prêt et dès ce soir. Je soutiendrai donc, par delà les étiquettes, les femmes et les hommes, les candidats sincèrement engagés dans cette démarche de rassemblement, première étape d'une renaissance et d'une reconstruction de la gauche française", avait-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Valls
7min

Politique

Rencontres avec les partis, votes thématiques : Lecornu tente une « méthode un peu différente » sur le budget

Après le rejet « attendu » du budget par les députés, le premier ministre a pris la parole. Espérant toujours un vote favorable au terme de la procédure, il va de nouveau s’entretenir avec les groupes politiques. Il met les difficultés rencontrées sur le compte de la « stratégie électorale » et du « cynisme » de certains « candidats à la présidentielle ».

Le

Législatives: Hamon soutient le candidat PCF Michel Nouaille contre Valls
4min

Politique

Budget : « La suspension de la réforme des retraites doit mener à un accord des socialistes sur le budget global », prévient le député Philippe Juvin

Invité de la matinale de Public Sénat, le rapporteur général de la commission des Finances à l’Assemblée nationale, Philippe Juvin, a appelé à un « compromis sur le texte global » avec les socialistes. Pour se faire, il compte bien mettre la suspension de la réforme des retraites dans la balance même s’il assure que c’est une « erreur ».

Le