Législatives: investitures d’En Marche! attribuées après la présidentielle
Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture d'En Marche! aux législatives, a déclaré jeudi qu'elles pourraient n...

Législatives: investitures d’En Marche! attribuées après la présidentielle

Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture d'En Marche! aux législatives, a déclaré jeudi qu'elles pourraient n...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture d'En Marche! aux législatives, a déclaré jeudi qu'elles pourraient n'être attribuées qu'à "l'issue de la présidentielle" et non pas par vagues successives jusqu'au 15 mai, invoquant un "paysage politique (qui) change".

"Nous avons mis toute notre énergie et nous mobilisons tous nos militants pour la dynamique présidentielle", a affirmé M. Delevoye sur Europe 1. "Je pense qu'aujourd'hui la bonne formule, mais nous sommes en débat, c'est de faire en sorte que les investitures soient à l'issue du second tour, dans le lancement de la campagne législative", a-t-il avancé.

Les investitures, attribuées par une Commission de neuf membres d'En Marche! devaient initialement être annoncées par vagues successives à partir de mars 2017 et jusqu’au 15 mai 2017 selon le mouvement.

"La moitié au moins seront des nouveaux candidats, qui viennent de la société civile, qui viennent de la vie active", avait annoncé début février Emmanuel Macron.

Depuis plusieurs semaines la candidature d'Emmanuel Macron suscite soit l'adhésion de centristes et de socialistes, à l'instar du président du MoDem François Bayrou ou de l'ex-maire PS de Paris Bertrand Delanoë, soit la tentation, comme chez une partie de l'aile droite du Parti socialiste.

"Tous les jours, le paysage politique change", a analysé M. Delevoye. "Nous avons des hommes de gauche qui ne supportent pas de devoir soutenir un candidat qui critique le bilan, on a aussi la même chose à droite", a-t-il poursuivi.

"Nous devons tenir compte de cette adaptation à cette donne politique nouvelle", a-t-il justifié.

"Nous ne cherchons pas des ralliements, nous ne négocions rien", a cependant précisé le soutien d'Emmanuel Macron. Ce dernier avait affirmé mardi qu'il n'avait pas "fondé une maison d'hôtes".

Législatives:Interrogé sur un éventuel soutien du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, M. Delevoye a répondu: "il y a des hommes qui ont du crédit et d'autres qui n'en ont pas". "M. Le Drian dans son activité ministérielle a conquis un crédit international, un crédit européen et un crédit national", a-t-il déclaré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Législatives: investitures d’En Marche! attribuées après la présidentielle
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le