Reçus par Michel Barnier, les responsables communistes ont rappelé au nouveau Premier ministre leurs lignes rouges, alors que la majorité des membres du Nouveau Front populaire annonce déjà vouloir censurer le futur gouvernement. Interrogée par Public Sénat, Cécile Cukierman, présidente du groupe communiste au Sénat, reconnaît néanmoins des « diagnostics partagés » avec le nouveau locataire de Matignon sur la situation du pays.
Législatives : Jean-Luc Mélenchon appelle les Français à « déferler » dans les urnes dimanche prochain
Publié le
30 minutes après l’annonce officielle des résultats de ce premier tour des élections législatives, Jean-Luc Mélenchon a pris la parole pour se réjouir que « la Nouvelle Union Populaire arrive en tête et sera présente dans plus de 500 circonscriptions. » D’après le chef de file de la NUPES, tout se jouera donc dimanche prochain : « les projections en sièges à cette heure n’ont à peu près aucun sens, sinon celui de maintenir une illusion, puisse-t-elle finir d’étourdir nos adversaires. » Pour l’heure, « le parti présidentiel est battu et défait », et il appartiendra « au peuple de déferler dimanche prochain » pour « rejeter les projets funestes de la majorité de M. Macron. »
Mais pour Jean-Luc Mélenchon, l’enjeu n’est pas que de rejeter la politique d’Emmanuel Macron, mais de mobiliser « d’abord la jeunesse, à qui le futur appartient, et dans tous les milieux populaires, si durement éprouvés par les 30 années de néolibéralisme qui se sont abattues sur lui. » Le « candidat Premier ministre » appelle à « déferler avec vos bulletins de vote pour ouvrir tout grand la porte du futur pour lequel se sont mobilisées tant de générations avant la nôtre, d’harmonie entre les êtres humains débarrassés des dominations sociales, culturelles et de genre. » Le troisième homme de la dernière élection présidentielle a aussi tenu à saluer un résultat dû « à un accord historique qui a permis la naissance de la NUPES. » Jean-Luc Mélenchon a poursuivi : « Qu’en soient remerciés tous ceux qui ont rendu possible cet accord, qui ont montré que nous étions prêts à gouverner avec un programme et une unité démentie à aucun moment. »