Législatives : la ministre Annick Girardin en ballottage
La ministre des Outre-Mer Annick Girardin (PRG), qui avait été élue dès le premier tour en 2012, est en ballottage inconfortable...

Législatives : la ministre Annick Girardin en ballottage

La ministre des Outre-Mer Annick Girardin (PRG), qui avait été élue dès le premier tour en 2012, est en ballottage inconfortable...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La ministre des Outre-Mer Annick Girardin (PRG), qui avait été élue dès le premier tour en 2012, est en ballottage inconfortable à l'issue du premier tour des législatives samedi à Saint-Pierre-et-Miquelon.

Mme Girardin affrontera au second tour Stéphane Lenormand (Archipel Demain), vice-président du conseil territorial. Avec 41,59% chacun, les deux candidats ont obtenu exactement le même nombre de voix (1.209) dans cet archipel de 6.000 habitants située dans l'Atlantique nord.

Le premier tour a été marqué par une forte participation de 59,45%, en hausse de douze points par rapport à la législative partielle de 2014 et de six points par rapport au scrutin de 2012.

Le candidat sans étiquette Denis Vigneau-Dugué arrive en troisième position avec 10,80% des suffrages et pourrait peser sur le second tour. Il a annoncé samedi soir qu'il appellerait lundi "à voter pour l’un des deux candidats sous condition".

Robert Langlois pour la France insoumise appelle lui à voter blanc au second tour après avoir réalisé 5,02%. Enfin, Roger Rode du Front National (1%) ne s’est pas exprimé.

Mme Girardin se retrouve dans une position délicate après avoir remporté les deux précédents scrutins dès le premier tour (législatives de 2012 avec 61,53% et législatives partielles de 2014 avec 59,91%). Son portefeuille à l'Outre-mer est en jeu car les ministres battus devront quitter le gouvernement selon la règle fixée par le président Emmanuel Macron.

Le second tour aura lieu samedi avec un jour d'avance sur la métropole.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le