Le vote pour le second tour des élections législatives a débuté samedi en Outremer, avec Saint-Pierre et Miquelon qui a donné le coup d'envoi du scrutin, suivi de la Guyane et des Antilles.
Si le scrutin ne se déroule que dimanche en France métropolitaine, il a lieu dès samedi dans une partie des territoires ultramarins ainsi que dans deux circonscriptions des Français de l'étranger (Amérique du nord ainsi que Amérique centrale, du sud et Caraïbes).
Quatre députés ont été élus dès le premier tour
AFP
Fuseau horaire oblige, ce sont, comme d'habitude, les quelque 5.000 inscrits de Saint-Pierre et Miquelon, la petite collectivité française de l'Atlantique nord, voisine du Canada, qui ont ouvert le bal à 12H00 (08H00 locales).
Le résultat y sera suivi de près cette année car la ministre des Outre-Mer Annick Girardin est en ballottage incertain. C'est la seule des six ministres candidats qui, au vu des résultats du premier tour, n'est pas assurée de gagner et pourrait donc perdre sa place au gouvernement en cas de défaite.
En Guadeloupe, où l'abstention a dépassé les 70% au premier tour, les électeurs ont commencé à voter deux heures plus tard.
A l'école de Poucet au Gosier, Jeanne, 60 ans, est venue voter "par devoir" mais regrette que cette élection soit "jouée d'avance". "Je ne vois pas l'intérêt mais je fais honneur à mes grands parents qui se sont battus pour obtenir le droit de vote", a-t-elle ajouté. Jeanne revendique d'avoir voté FN à la présidentielle et dit se sentir "très en colère et impuissante" pour ce second tour.
Jonathan, 29 ans, "pas dans la région depuis longtemps" est lui venu voter "parce qu'il n'y a pas tant d'élections que ça où on peut donner notre avis".
Invité de la matinale de Public Sénat, Stéphane Le Foll est revenu sur le Congrès du PS qui se déroulera en juin prochain. Face à la multiplication des candidatures, l’ancien ministre de François Hollande souhaite un changement de ligne claire, et tacle la nouvelle génération du parti, incapable « d’écrire une nouvelle page » de l’histoire de la famille socialiste.
Après un nouveau couac entre ministres, avec Gérald Darmanin faisant planer la menace d’une démission s’il n’était pas entendu sur l’interdiction du port du voile dans les compétitions sportives, François Bayrou a dû recadrer ses ministres, donnant raison à la ligne dure. Mais l’épisode est symptomatique d’un problème plus profond dans la majorité.
La ligne dure défendue par le ministre de l’Intérieur vis-à-vis de l’Algérie, qui refuse les expulsions ordonnées par la France, clive profondément au Sénat. La droite sénatoriale soutient sans hésitation son ancien président. En face, les socialistes craignent une « escalade » sans résultats.
Après une visite de la base aérienne de Luxeuil-Saint Sauveur en Haute-Saône, le président Emmanuel Macron a déclaré vouloir « poursuivre l’effort militaire » et a annoncé plusieurs investissements pour « l’armée de l’Air et l’Espace. »