Législatives: les investitures de la République en marche en chiffres
Quelque 19.000 dossiers reçus, 428 candidats présentés, une vingtaine de députés sortants, 50% de femmes...: les investitures...

Législatives: les investitures de la République en marche en chiffres

Quelque 19.000 dossiers reçus, 428 candidats présentés, une vingtaine de députés sortants, 50% de femmes...: les investitures...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Quelque 19.000 dossiers reçus, 428 candidats présentés, une vingtaine de députés sortants, 50% de femmes...: les investitures pour les législatives de La République en marche, parti d'Emmanuel Macron en chiffres :

- 19.000 dossiers reçus -

Depuis le mois de janvier, En marche ! a reçu 19.000 dossiers de candidatures. Cela représente 34 candidatures en moyenne par circonscription. Parmi elles, 71% de dossiers masculins et 29% de dossiers féminins. La commission d'investiture a siégé en réunion pendant plus de 250 heures et réalisé 1.700 entretiens.

- 428 investitures -

428 candidats ont été investis en respectant la parité réelle : 214 hommes, 214 femmes. Parmi ces candidats, 52% sont issus de la société civile, n'ayant jamais eu de mandat électif. Parmi eux figurent des personnalités comme l'ancien juge d'instruction Eric Halphen, le mathématicien Cédric Villani ou encore la torera Marie Sara.

La moyenne d'âge des candidats de La République en marche, dont la liste contenant dix erreurs a été corrigée, est de 46 ans, le plus jeune ayant 24 ans et le plus âgé 72 ans. En 2012, l'âge moyen des députés élus était de près de 55 ans.

Parmi les candidats, 2% sont à la recherche d'un emploi, 4% sont retraités et 1% étudiants, selon le parti.

- Une vingtaine de députés sortants -

Si 95% des candidats ne sont pas des députés sortants et si beaucoup d'élus PS ont été retoqués, une vingtaine de députés sortants ont été investis. Parmi eux, la majeure partie est issue du PS. Chez les autres, des écologistes ou divers gauche.

D'anciens collaborateurs de droite ont aussi été investis, dont deux collaboratrices de l'ancienne équipe Juppé, Aurore Bergé et Marie Guévenoux ainsi qu'un ancien collaborateur de Jean-Pierre Raffarin, Blaise Mistler.

- Un compromis pour Valls -

L'ancien Premier ministre Manuel Valls qui avait annoncé briguer l'investiture La République En marche ! cette semaine n'a pas été investi. Mais le parti d'Emmanuel Macron ne lui opposera pas de candidat, au motif "qu'on ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre".

- 149 manquant à l'appel -

Alors que le parti d'Emmanuel Macron a promis de présenter des candidats dans les 577 circonscriptions, le compte n'y est pas pour l'heure. A huit jours de la fin du dépôt légal des candidatures (le 19 mai), 149 circonscriptions restent vacantes.

Selon le secrétaire général Richard Ferrand, le parti souhaitait que "puisse être maintenu vivant un espace permettant la recomposition du paysage politique français". En clair, laisser une porte ouverte aux parlementaires PS et LR jugés compatibles.

Parmi les circonscriptions laissées sans candidat figurent notamment celles des LR Bruno Le Maire, Thierry Solère, du juppéiste Gilles Boyer, de Nathalie Kosciusko-Morizet ou de Franck Riester.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: les investitures de la République en marche en chiffres
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Législatives: les investitures de la République en marche en chiffres
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le