Législatives: les responsables LR veulent « faire bloc » jusqu’au second tour
Les responsables LR, réunis en bureau politique lundi, veulent "faire bloc" jusqu'à dimanche pour sauver le plus de sièges possibles à l...

Législatives: les responsables LR veulent « faire bloc » jusqu’au second tour

Les responsables LR, réunis en bureau politique lundi, veulent "faire bloc" jusqu'à dimanche pour sauver le plus de sièges possibles à l...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Les responsables LR, réunis en bureau politique lundi, veulent "faire bloc" jusqu'à dimanche pour sauver le plus de sièges possibles à l'Assemblée, tablant sur un maximum de 110 députés et renvoyant à "après les législatives" leur débat sur la ligne à tenir face au nouveau pouvoir.

"Il faut éviter d'avoir une Assemblée monolithique", "nous sommes sur un chemin de crête avec deux versants nord", a affirmé François Baroin, chef de file LR pour les législatives, au cours de ce BP qui a rassemblé au plus une cinquantaine de participants, ont rapporté plusieurs d'entre eux à l'AFP.

M. Baroin devait aller lundi après-midi soutenir Constance Le Grip, en ballottage défavorable dans les Hauts-de-Seine.

Parmi les présents figuraient, outre M. Baroin, Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, Christian Jacob, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, Jean-François Copé, Luc Chatel, Renaud Muselier, Jean-Pierre Raffarin, Jean Leonetti, Florence Portelli, Nadine Morano ou Rachida Dati.

Parmi les absents figuraient notamment le vice-président de LR Laurent Wauquiez, qui a déjà dit qu'il ne s'exprimerait qu'après les législatives, Thierry Solère, en ballottage favorable dans les Hauts-de-Seine ou Nathalie Kosciusko-Morizet, en ballottage défavorable à Paris.

Le BP estime que le nombre de députés de droite sera compris dans une fourchette de "70 à 110 députés" (y compris les UDI).

François Baroin, chef de file LR pour les législatives, donne une conférence de presse au siège de LR à Paris, le 11 juin 2016
François Baroin, chef de file LR pour les législatives, donne une conférence de presse au siège de LR à Paris, le 11 juin 2016
AFP

"C'est un séisme politique, une situation inédite sous la Ve République", a affirmé M. Accoyer. "La seule priorité jusqu'à dimanche est de soutenir nos candidats", a-t-il ajouté.

Selon lui, "la question fondamentale sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Emmanuel Macron et de la confiance à accorder ou non au Premier ministre sera tranchée après les législatives".

Mais M. Raffarin, qui se range parmi "les constructifs" prêts à travailler avec le président Macron et a décidé de voter la confiance à Edouard Philippe, a tenté de soulever cette question. Une discussion animée s'en est suivie, avec une majorité de participants hostiles au vote de confiance.

"On n'est pas dans la séquence d'après", a fait remarquer M. Leonetti. "Je suis prêt à avoir ce clash maintenant", a dit M. Raffarin, en se levant mais sans quitter la salle, les participants s'étant mis d'accord pour "tout faire pour obtenir le deuxième groupe à l'Assemblée nationale".

Dans la même thématique

SIPA_00786358_000001 (1)
2min

Politique

Présidence de LR : comment se déroule l’élection ?

Ce week-end, les 121 617 adhérents sont appelés aux urnes pour élire le président du parti. Deux candidats sont en lice : Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez. On vous donne les clés des modalités de ce vote modalités de ce vote.

Le

nazi
4min

Politique

Vente d’objets nazis à Orléans : les sénateurs communistes déposent une proposition de loi pour sanctionner leur vente

La vente aux enchères de 200 objets militaires nazis à Orléans suscite l’émoi. Les sénateurs PCF ont déposé un texte pour prévoir des sanctions. « On va adresser un mail à l’ensemble des sénateurs pour que ça puisse être une démarche transpartisane », annonce le sénateur PCF Ian Brossat. Christophe Chaillou, sénateur PS du Loiret, a écrit à Bruno Retailleau pour lui demander d’interdire la vente, qui « participe à un phénomène de banalisation », alors que les actes « racistes et antisémites » se multiplient.

Le

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le