Les Républicains ont validé mardi sans vote leur projet amendé en vue des législatives, affichant leur unité, malgré le souhait de certains d...
Législatives: LR valide son projet et tente de s’afficher uni face à Macron
Les Républicains ont validé mardi sans vote leur projet amendé en vue des législatives, affichant leur unité, malgré le souhait de certains d...
Par Nadège PULJAK
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Les Républicains ont validé mardi sans vote leur projet amendé en vue des législatives, affichant leur unité, malgré le souhait de certains d'entre eux de rallier le camp d'Emmanuel Macron, qui est à la recherche d'alliés de droite.
Rédigé sous la conduite d'Eric Woerth, ce texte, qui sera présenté mercredi lors d'une conférence de presse au siège parisien du parti (XVe), modifie le projet du candidat François Fillon, battu au premier tour de la présidentielle.
Il ajoute des mesures en faveur du pouvoir d'achat: baisse de 10% de l'impôt sur le revenu de tous les ménages, suppression de l'augmentation de la TVA, rétablissement des heures supplémentaires défiscalisées...
"Le projet politique d’Emmanuel Macron est fondé sur la confusion et la demi-mesure. Il mènera, comme ce fut le cas avec François Hollande, à l’échec, au chômage de masse et au déclassement", affirme le préambule de ce projet nouvelle version. "M. Macron a certes gagné la bataille de l'ambiguïté, il perdra la bataille de la clarté", est-il encore écrit.
LR accuse également le Front national d'avoir un "projet politique démagogique", qui "nous conduira dans l’impasse et à la ruine économique", et ajoute "Nous le combattons".
Le maire de Bordeaux LR Alain Juppé à Bordeaux, le 7 mai 2017
AFP/Archives
Depuis sa mairie de Bordeaux, Alain Juppé avait fait savoir peu avant la réunion qu'il ne souhaitait "pas d'obstruction systématique" ni "d'opposition frontale" à un gouvernement Macron. "Il faudra faire en sorte que la France réussisse les réformes dont elle a besoin", même au cas où la droite n'obtient pas de majorité absolue, avait-il plaidé.
Outre des juppéistes (Edouard Philippe, Fabienne Keller...), qui semblent déjà en discussion avec l'équipe du président élu, Christian Estrosi, président démissionnaire de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, ou encore Bruno Le Maire, ancien candidat à la primaire de la droite, ont exprimé leur souhait de se rapprocher du camp Macron.
"Tout membre de LR qui rejoindrait un autre mouvement ou parti se placerait de lui-même en dehors de notre famille politique", a encore mis en garde François Baroin, chef de file des Républicains pour les échéances de juin. Le président de l'Association des maires de France s'était montré, dans la matinée, confiant qu'il n'y aurait pas d'hémorragie de ses troupes.
- 'Un écran de fumée' -
Selon lui, "il peut y avoir une tentation mais marginale, l'immense majorité de notre famille a vécu cette présidentielle comme une très grande frustration, car notre candidat, abîmé par les affaires, n'a pas pu porter notre projet".
Le sénateur-maire LR de Troyes François Baroin, au siège du parti à Paris le 2 mai 2017
AFP/Archives
Tout en mettant en garde contre "la violence dans les mots" (allusion aux propos de M. Baroin qui avait évoqué ces derniers jours "l'exclusion" de LR de ceux qui rejoindraient Macron), M. Raffarin a tenu à "réaffirmer" son "appartenance" à sa famille politique, plaidant pour "l'alternance la plus forte possible".
"Pourquoi faire des législatives une revanche?", s'est interrogé M. Estrosi après la réunion, selon lequel "si Emmanuel Macron échoue, ce sera l'échec de la France". Celui qui va redevenir maire de Nice avait démenti lundi toute volonté d'entrer dans le futur gouvernement d'Emmanuel Macron.
Au contraire, pour Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts-de-Seine, "Macron veut nous voir disparaître, ce qui est potentiellement grave, car s'il échouait, il ne resterait plus comme alternative que les extrêmes. C'est un enjeu pour la démocratie".
"Les Républicains souhaitent la réussite de la France et ce sont nos candidats qui porteront le meilleur projet pour notre pays", a affirmé de son côté Bernard Accoyer, secrétaire général du mouvement.
Pour Christian Jacob, patron des députés LR, "il ne doit y avoir aucun compromis" avec le camp Macron.
Alors que des rumeurs courent sur son possible ralliement au président élu, Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, a affirmé: "Je suis un écran de fumée. Si je suis là ce soir, c'est que je sais où j'habite".
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.