Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti
Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à...

Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti

Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine, a expliqué le candidat d'En Marche! vendredi, revenant sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

Interrogé vendredi matin sur RTL sur le fait de savoir si les socialistes qui souhaiteraient soutenir une future majorité Macron devraient "quitter le PS et déchirer leur carte", M. Macron a répondu par la négative.

"Je ne demande à personne de déchirer sa carte, parce qu'à titre personnel, les gens peuvent toujours garder des engagements", a-t-il dit. En revanche, il a maintenu l'exigence principale: "Ils devront s'inscrire aux législatives sous la majorité présidentielle."

M. Macron a évoqué une "nuance", quand sa position précédente, exprimée encore mardi, était qu'il fallait que les candidats socialistes aux législatives soutenant son mouvement En Marche! soient prêts à "quitter le PS".

Dans le cas de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, député PS sortant de l'Essonne, "s'il se présente sous l'étiquette du PS, il aura face à lui un candidat de la majorité présidentielle".

"Vous avez compris la nuance que j'ai faite: j'ai dit +S'il est candidat sous l'étiquette parti socialiste+", a-t-il souligné.

"Vous pouvez tout à fait avoir une adhésion personnelle à un parti, à une sensibilité, mais il faut vous inscrire dans une majorité claire, il y a une majorité présidentielle. Ni LR ni le PS ne sont dans cette majorité présidentielle", a souligné M. Macron.

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le