Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti
Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à...

Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti

Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle", si Emmanuel Macron accède à l'Elysée, n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine, a expliqué le candidat d'En Marche! vendredi, revenant sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

Interrogé vendredi matin sur RTL sur le fait de savoir si les socialistes qui souhaiteraient soutenir une future majorité Macron devraient "quitter le PS et déchirer leur carte", M. Macron a répondu par la négative.

"Je ne demande à personne de déchirer sa carte, parce qu'à titre personnel, les gens peuvent toujours garder des engagements", a-t-il dit. En revanche, il a maintenu l'exigence principale: "Ils devront s'inscrire aux législatives sous la majorité présidentielle."

M. Macron a évoqué une "nuance", quand sa position précédente, exprimée encore mardi, était qu'il fallait que les candidats socialistes aux législatives soutenant son mouvement En Marche! soient prêts à "quitter le PS".

Dans le cas de l'ancien Premier ministre Manuel Valls, député PS sortant de l'Essonne, "s'il se présente sous l'étiquette du PS, il aura face à lui un candidat de la majorité présidentielle".

"Vous avez compris la nuance que j'ai faite: j'ai dit +S'il est candidat sous l'étiquette parti socialiste+", a-t-il souligné.

"Vous pouvez tout à fait avoir une adhésion personnelle à un parti, à une sensibilité, mais il faut vous inscrire dans une majorité claire, il y a une majorité présidentielle. Ni LR ni le PS ne sont dans cette majorité présidentielle", a souligné M. Macron.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: Macron renonce à exiger de ses candidats qu’ils quittent leur parti
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le