Législatives : près de 53 % d’abstention, un record pour un premier tour
Le premier tour des législatives est marqué par une abstention inédite. Elle est attendue à près de 53 %, selon l’estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat.

Législatives : près de 53 % d’abstention, un record pour un premier tour

Le premier tour des législatives est marqué par une abstention inédite. Elle est attendue à près de 53 %, selon l’estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat.
Guillaume Jacquot

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Le premier tour des élections législatives n’aura pas mobilisé les Français. Selon la projection Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, LCP-AN / Public Sénat, l’abstention en France pour cette journée d’élection s’élève à 52,8 %. C’est un nouveau record pour ce type d’élection, après le premier tour des législatives en 2017. En cinq ans, elle est 1,5 point plus élevée (51,3 %).

Pour un second tour, le record avait été battu en 2017, avec une abstention historique à 57,36 %.

À 17 h 00, en métropole selon le ministère de l’Intérieur, le chiffre de la participation s’inscrivait en baisse de 1,3 point par rapport à 2017 où elle s’établissait à 40,75 %. Elle est aussi largement inférieure, à la même heure, à celle des législatives de 2012 (48,31 %), ainsi qu’à la participation du premier tour de la présidentielle de 2022 (65 %).

À 17 heures, la Seine-Saint-Denis était le département ayant le moins voté (27,7 %).

La participation a un effet direct sur la qualification au second tour. En effet, pour y accéder le 19 juin, les candidats doivent soit arriver premier et second de leur circonscription, soit obtenir les voix de 12,5 % des électeurs inscrits.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives : près de 53 % d’abstention, un record pour un premier tour
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le