Législatives: selon Lagarde, pas de négociations entre l’UDI et Macron
Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a exclu lundi une suspension de l'accord entre son parti et Les Républicains, ainsi...

Législatives: selon Lagarde, pas de négociations entre l’UDI et Macron

Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a exclu lundi une suspension de l'accord entre son parti et Les Républicains, ainsi...
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Le président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde a exclu lundi une suspension de l'accord entre son parti et Les Républicains, ainsi que des négociations avec le mouvement En Marche! en vue des législatives, malgré son appel à voter Emmanuel Macron.

"Nous avons évidemment nos candidats qui continuent leur campagne. A l'UDI, on a toujours fait la même chose, nous présentons des candidats, nous présentons un projet, les parlementaires qui sont élus votent pour ce qu'ils trouvent positif et contre ce qu'ils trouvent négatif", a déclaré Jean-Christophe Lagarde sur LCI.

Le parti centriste, soutien du candidat Les Républicains François Fillon, battu dimanche au premier tour de l'élection présidentielle, a appelé à voter Emmanuel Macron, arrivé en tête devant la candidate du Front national Marine Le Pen, au second tour le 7 mai.

Interrogé sur l'éventualité de négociations avec En Marche! en vue des élections législatives de juin, le président de l'UDI a répondu que "la question ne se pose même pas".

François Baroin, membre de l'équipe de campagne de François Fillon, avait assuré dimanche que Les Républicains allaient "bloquer l'accord électoral" avec l'UDI "sur les candidatures des législatives", afin de "créer les conditions d'une alternance politique".

"Évidemment Emmanuel Macron est au centre gauche, nous sommes au centre droit, ça n'empêche pas le dialogue, n'empêche que sur le projet il y avait des différences, il reste des différences", a souligné lundi Jean-Christophe Lagarde, disant partager "40 à 45%" du programme d'Emmanuel Macron.

"Si demain une majorité à l'Assemblée nationale venait à proposer une augmentation de la CSG nous voterions contre, s'il s'agit de reconstruire une gouvernance européenne (...) évidemment on le soutiendra", a-t-il expliqué.

"Aujourd'hui, moins d'un Français sur quatre ont approuvé je crois d'abord sa personne, peut-être aussi une part de son projet, il y a tous les autres Français qui ont besoin de s'exprimer, d'envoyer des députés à l'Assemblée nationale pour qu'on soit en situation de savoir quelle majorité veulent les Français", a-t-il ajouté.

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