Législatives : trois des cinq sénateurs candidats encore en lice
Parmi les cinq sénateurs candidats aux élections législatives, ils sont trois à s’être qualifiés pour le second tour.
Par Guillaume Jacquot (Sujet vidéo : Stéphane Hamalian)
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Trois socialistes voulaient changer de chambre. Seul Luc Carvounas se maintient au second tour et a résisté à la vague de la République en marche.
Luc Carvounas (PS), en ballottage dans le Val-de-Marne
Le sénateur du Val de Marne Luc Carvounas, à Alfortville, le 4 juillet 2015
THOMAS OLIVA
Le sénateur-maire d’Alfortville est en passe de réussir son pari, malgré sa deuxième place obtenue dimanche (20,54%). Candidat dans la neuvième circonscription du Val-de-Marne, il a été devancé au premier tour par la candidate de la République en marche, Gaëlle Marseau (29,25%), mais peut compter sur d’importantes réserves de voix.
Sur son compte Twitter, Luc Carvounas constate que la gauche est « en tête » dans sa circonscription et a lancé dès dimanche soir un appel au rassemblement.
Pour le second tour, le sénateur-maire espère compter sur les reports des électeurs de la candidate de la France insoumise (15,69%), de la communiste Kati Konate (8,80%).
Stéphane Ravier (FN), en tête du premier tour à Marseille
Le maire Front national du 7e secteur de Marseille, Stéphane Ravier, le 28 septembre 2014 à Marseille
Bertrand Langlois
Le sénateur-maire FN du septième secteur de Marseille est arrivé premier dans la troisième circonscription des Bouches-du-Rhône, avec 30,84% des suffrages exprimés. Ce premier tour était marqué par une abstention de 59,3%.
Il affrontera dimanche 18 juin dans un duel Alexandra Louis, la candidate de la République en Marche (24,89%).
Le second tour s’annonce serré. Sarah Soilihi (France insoumise) est arrivée troisième avec 18,47%, le candidat LR Richard Miron a obtenu 12,91% et la socialiste Anne Di Marino 4,46%.
Deux anciens du Front national à Marseille, qui ont quitté la majorité municipale de Stéphane Ravier l’ancien dernier, étaient également candidats : Antoine Maggio a obtenu 1,24% des voix, et Karine Harouche, sous l’étiquette Civitas, a récolté 0,27%.
Stéphane Ravier progresse en pourcentage par rapport à 2012 : au premier tour, il avait obtenu 29,87%. Au deuxième tour, il avait été battu de peu (49,01%) par la socialiste Sylvie Andrieux (50,99%).
Sort incertain de Leila Aïchi (MoDem) chez les Français de l’étranger
La sénatrice écologiste Leila Aïchi, à l'Assemblée Nationale à Paris le 4 avril 2015.
BERTRAND GUAY
Troisième représentante de la Haute assemblée en campagne pour les législatives, Leila Aïchi a elle aussi décroché son ticket pour le deuxième tour dès le 4 juin, au terme d’un scrutin anticipé d’une semaine chez les Français de l’étranger. La sénatrice MoDem de Paris qui siège au groupe écologiste, est arrivée en tête avec 20,29%. Prise dans une polémique liée à une ancienne déclaration sur le Sahara occidental (lire notre article), son nom avait été retiré de la liste des candidats investis par la République en Marche. François Bayrou lui a apporté son soutien dans la campagne d’entre-deux-tours. « Une campagne inqualifiable a été menée contre elle », a dénoncé le garde des Sceaux dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
Son concurrent, M'jid El Guerrab la suit de très près, avec 19,93% des suffrages exprimés. L’ancien conseiller de l’ancien président du Sénat Jean-Pierre Bel (PS), qui revendique lui le soutien de Catherine Barbaroux, présidente par intérim de la République en marche, et de Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, avait déclaré le 6 juin que les résultats du premier tour avaient été « biaisés par l'utilisation abusive du logo de La République en Marche ».
Menant désormais campagne avec le logo du mouvement présidentiel sur son matériel, M'jid El Guerrab a menacé son adversaire de recours judiciaire en cas d’utilisation du logo.
Gaëtan Gorce (PS) absent du Parlement pour la première fois depuis 1997
Le sénateur PS de la Nièvre, Gaëtan Gorce.
AFP
Rude défaite pour le sénateur de la Nièvre Gaëtan Gorce, qui visait un retour à l’Assemblée nationale (lire notre article). Parlementaire depuis vingt ans, le socialiste n’a pas réussi à accéder au second tour avec ses 12,99%. Dans ce bastion socialiste, où avait été élu Pierre Bérégovoy, il a été devancé par la candidate du Front national Pauline Vigneron (15,89%) et Perrine Goulet, la candidate de la République en marche (34,78%), largement en tête.
Selon le Journal du Centre, cet ancien collaborateur de François Mitterrand à l’Élysée ne demandera pas de nouveau mandat de sénateur en septembre prochain et démissionne également du conseil municipal de La Charité-sur-Loire, ville qu’il avait dirigée de 2001 à 2014 et qui l’a placé en deuxième position le 11 juin au soir, avec 27,1% des voix. « Quand on s’engage, on demande la confiance des citoyens. Si on perd, il faut en tirer les conséquences », a-t-il déclaré.
Éliane Giraud, cinquième, éliminée avec 7,39% des voix
Dans la cinquième circonscription de l’Isère, le Parti socialiste subit une déroute majeure. La sénatrice Éliane Giraud, qui avait été élue suppléante en 2012, a terminé le premier tour à la cinquième place, avec 7,39%, à peine plus que le candidat écologiste Gaël Roustan (7,15%). La candidate de la République en marche Catherine Kamowski est arrivée largement en tête avec 40,58% des voix, loin devant le candidat LR (13,62%), celui de la France insoumise (13,26%) et celle du Front national (11,79%).
André Vallini sera tête de liste aux élections sénatoriales de septembre en Isère.
Co-fondateur des Gipsy Kings, aujourd’hui leader de Chico and the Gypsies, il est un artiste incontournable de la scène de musique gitane. Des titres tels que Bamboléo ou Djobi Djoba ont su faire danser la France et le monde. Cinquante ans de carrière qui ont permis de mettre en avant la musique gitane, et d’incarner l’universalité de la musique. Aujourd’hui, dans l’émission Un monde, un regard, Rebecca Fitoussi reçoit Chico.
Les chiffres d’affaires des quatres principales sociétés d'autoroutes s'envolent et donnent raison aux prévisions de la commission d'enquête du Sénat de 2020. Presque vingt ans après la privatisation des autoroutes françaises, les actionnaires encaissent des surprofits colossaux. Dans un contexte d'économies drastiques, des sommes pareilles font tâche.
5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.
Un communiqué publié jeudi 24 avril officialise la création d’un nouveau courant socialiste emmené par le maire de Rouen qui souhaite devenir Premier secrétaire pour remplacer le sortant Olivier Faure.