Législatives: Valls n’aura pas de candidat En Marche contre lui
Manuel Valls, qui veut faire partie de la majorité présidentielle, ne sera pas investi aux législatives par La République en...

Législatives: Valls n’aura pas de candidat En Marche contre lui

Manuel Valls, qui veut faire partie de la majorité présidentielle, ne sera pas investi aux législatives par La République en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Manuel Valls, qui veut faire partie de la majorité présidentielle, ne sera pas investi aux législatives par La République en marche, mais le parti d'Emmanuel Macron ne présentera pas de candidat contre lui, a annoncé jeudi son secrétaire général Richard Ferrand.

La candidature de l'ancien Premier ministre PS dans son fief de l'Essonne ne répondait pas aux critères définis par le mouvement "car aucun candidat ne peut être investi s’il a déjà fait trois mandats de parlementaire", a expliqué M. Ferrand.

"Mais nous ne voulons pas donner l'impression d'humilier, de rejeter, d’être dans une vindicte. A ce stade nous n’investissons pas l’intéressé mais nous ne lui opposons pas de candidat (...) Au moment où nous rassemblons, nous estimons qu'on ne claque pas la porte au nez à un ancien Premier ministre qui veut nous rejoindre et être utile", a expliqué M. Ferrand.

"Nous ne bougerons pas nos critères, pas de passe-droits. Mais nous prenons acte de cette singularité d’un ancien Premier ministre et nous ne cherchons pas à mener querelle", a-t-il insisté.

Interrogé pour savoir si le cas de Manuel Valls avait été tranché par Emmanuel Macron lui-même, M. Ferrand a répondu que le président élu a été saisi "de quelques cas qui relevaient d’un aspect particulier".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le