Législatives: valse-hésitation de Tony Parker dans le match de Villeurbanne
La star du basket Tony Parker, dont Najat Vallaud-Belkacem a annoncé mercredi avoir le soutien pour les législatives à...

Législatives: valse-hésitation de Tony Parker dans le match de Villeurbanne

La star du basket Tony Parker, dont Najat Vallaud-Belkacem a annoncé mercredi avoir le soutien pour les législatives à...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La star du basket Tony Parker, dont Najat Vallaud-Belkacem a annoncé mercredi avoir le soutien pour les législatives à Villeurbanne, où il préside le club de la ville, fait machine arrière jeudi dans les colonnes du Progrès.

Le message diffusé sur le site de campagne de la candidate était pourtant sans ambiguïté : "Najat, que je connais depuis longtemps, est ma candidate de coeur. Elle est la députée dont Villeurbanne a besoin pour aller plus haut et jouer collectif. Je suis #teamnvb", y affirmait Parker, photo à l'appui.

Ce texte avait fait l'objet d'échanges avec l'ex-ministre de l'Education et l'avocat du joueur a contacté son équipe pour valider la photo, précise-t-on dans l'entourage de la candidate.

Jeudi cependant, le meneur de San Antonio tient à "clarifier la situation" dans le quotidien régional et évoque un malentendu sur fond de décalage horaire.

"Je pensais que c'était une sollicitation personnelle, en aucun cas politique. Je suis un professionnel du basket, du sport, mais pas de politique. Si j'avais eu connaissance de l'usage et de la diffusion du message de soutien, je m'y serais opposé. Je ne me suis jamais positionné politiquement, pourquoi je commencerais aujourd'hui ?", déclare-t-il.

De quoi étonner le directeur de campagne de la candidate socialiste, qui a assisté à leur conversation. "Tony Parker, c'est un joueur mais aussi un homme d'affaires. Ce n'est pas quelqu'un qui comprend mal les choses", affirme à l'AFP Didier Vullierme.

Engagé à Villeurbanne au sein de l'ASVEL, le joueur de NBA l'est aussi avec la ville de Lyon où la future Tony Parker Academy doit voir le jour en 2018 dans le quartier de Gerland.

Or le principal adversaire de Najat Vallaud-Belkacem pour les législatives, Bruno Bonnell, est un proche de Gérard Collomb. Et l'équipe de campagne de s'interroger, entre une réelle "incompréhension" de Tony Parker ou d'éventuelles "pressions".

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: valse-hésitation de Tony Parker dans le match de Villeurbanne
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le