Après 12 ans dans l’opposition, Les Républicains se retrouvent de manière inattendue au pouvoir au sein de ce qui devrait ressembler à une coalition. Aux journées parlementaires du parti à Annecy, les sénateurs ont prôné un travail législatif « constructif » avec leurs nouveaux alliés macronistes et philippistes. « On était en mort clinique. Et on se réveille du coma », se réjouit un sénateur.
Législatives : zoom sur vingt personnalités battues dès le premier tour
Par Public Sénat
Publié le
Certains candidats aux législatives ont vu leur qualification au second tour leur échapper de peu, comme le secrétaire général du Front national Nicolas Bay, à qui il ne manquait que 20 voix pour se qualifier. C’est également le cas de Benoît Hamon. Il manquait 165 voix à l’ancien candidat socialiste à la présidentielle pour espérer se maintenir.
D’autres en revanche ont été sèchement battus, parfois distancés par plus de trois candidats. L’abstention élevée (51,29%) a fait remonter le seuil nécessaire pour se qualifier au second tour. En moyenne, avec 48,71% de votants, il fallait donc réunir près de 25,7% de suffrages exprimés pour décrocher un ticket d’entrée pour le second tour. La barre était haute.
La moitié des ministres balayés au premier tour
Au total, ce sont douze anciens ministres du quinquennat de François Hollande (voir notre infographie), qui ont donc été éliminés dès le premier tour : Benoît Hamon, Matthias Fekl, Christophe Sirugue, Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Christian Eckert, Emmanuelle Cosse, Juliette Méadel, François Lamy, Pascale Boistard, mais également Kader Arif et Ségolène Neuville. Ils représentaient la moitié des anciens ministres et secrétaires d’État à s’être présentés aux élections législatives.