Leonetti veut une élection du nouveau président de LR en septembre-octobre
Jean Leonetti, président par intérim des Républicains (LR), veut organiser une élection du nouveau président du parti en...

Leonetti veut une élection du nouveau président de LR en septembre-octobre

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Jean Leonetti, président par intérim des Républicains (LR), veut organiser une élection du nouveau président du parti en septembre-octobre, la secrétaire générale de LR Annie Genevard plaidant de son côté pour une élection après les municipales de mars 2020.

"On ne va pas faire une élection au début du mois d'août, donc je pense qu'à la rentrée, au mois de septembre-octobre, on a la possibilité à ce moment-là de mettre sur la table les idées et de choisir une nouvelle direction", a expliqué mardi sur France 2 le vice-président délégué de LR.

Interrogé sur l'idée d'une direction collégiale, il a estimé que dans ce cas de figure "on ne sait plus qui fait quoi". "On a vécu ça dans le passé, après la démission de Jean-François Copé (...), ça a fini dans la confusion, et finalement ça n'a pas apporté de la clarté, c'est une mauvaise idée", a critiqué M. Leonetti.

Interrogée par l'AFP, Annie Genevard, secrétaire générale de LR, a au contraire jugé qu'"il serait préférable que cette élection ait lieu après les municipales", "compte tenu de la fragilité de notre parti".

Dans l'intervalle, Mme Genevard se dit favorable à l'installation d'une direction collégiale pour "trouver les voies de la concorde". Mais "il faut que cette démarche soit consentie par tous", a expliqué la vice-présidente de l'Assemblée nationale.

Président intérimaire de LR depuis la démission de Laurent Wauquiez, Jean Leonetti a précisé qu'il ne serait pas lui-même candidat à cette élection interne. "Il y a des statuts (...), je n'ai pas l'intention de faire un intérim de 10 ans", a par ailleurs assuré l'ancien ministre et maire d'Antibes qui veut, pendant cette période, "faire émerger un rassemblement sur les idées et puis une élection qui amène un nouveau président".

"S'il y avait une élection à la présidence des Républicains dans les mois à venir, il serait nécessaire que cette personne choisisse d'accompagner la reconstruction collective et ne soit pas candidat(e) à l'élection présidentielle", a mis en garde sur Public Sénat Guillaume Larrivé, le secrétaire général délégué de LR.

"Faire croire aux gens qu'un président de parti doit renoncer à ses ambitions présidentielles (...) me semble un peu farfelu", a estimé à l'inverse sur franceinfo le vice-président de LR Guillaume Peltier, cité parmi les possibles candidats pour succéder à Laurent Wauquiez, même si, assure-t-il, "l'heure n'est évidemment pas aux déclarations de candidatures personnelles".

Selon M. Leonetti, le parti "peut mourir si on ne pense qu'à des personnes et qu'on oublie les idées, si on ne pense qu'à une thématique et qu'on oublie le problème général de tous nos citoyens".

Le président par intérim a également salué la "démarche intelligente et pragmatique" du président du Sénat Gérard Larcher qui réunit mardi à Paris plusieurs hiérarques de la droite et du centre. Selon lui elle "pose la question en terme de territoires" et est "complémentaire de la démarche de la reconstruction du parti".

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