Un million d'affiches officielles des candidats à la présidentielle, rassemblées dans un immense hangar situé à Gonesse (Val d'Oise), doivent être acheminées pour être collées près des mairies et bureaux de vote dès lundi, date marquant le démarrage officiel de la campagne.
"C'est un vrai défi. Cette année, nous avons 11 candidats et un temps très court pour faire le travail", explique Emmanuel Bistuer, cogérant de l'entreprise chargé du transport, alors que ses équipes s’affairent à charger les premiers camions.
Toutes les affiches sont destinées à être collées sur environ 80.000 panneaux d'affichage partout en France métropolitaine.
Certains départements seront plus fournis que d'autres, selon leur population. Dans le Nord, par exemple, 3.353 affiches par candidats sont attendues ; en Lozère, 262 et à Paris, 761.
Quelques candidats ont toutefois décidé d'en imprimer plus que prévu. En Moselle, département de l'Est de la France où 1.426 affiches par candidat doivent être apposées, François Fillon en envoie près de 1.730. Jean-Luc Mélenchon a quant à lui arrondi le plus souvent à la centaine supérieure dans tous les départements.
Les affiches officielles des candidats à la présidentielle rassemblées dans un immense hangar situé à Gonesse, le 4 avril 2017
AFP
"Plusieurs candidats nous ont demandé d'assurer le remplacement des affiches si elles sont arrachées ou déchirées", confie sans donner de noms Aurélien Sallé, chargé du développement et du digital à France Affichage Plus, l'entreprise mandatée par l’État français pour coller les affiches en métropole.
Au contraire, les "petits" candidats ont fait imprimer seulement le nécessaire pour tenter de rentrer dans leurs frais, le surplus n'étant pas remboursé par l’État.
Seuls ceux qui atteindront le seuil des 5% de voix au premier tour, le 23 avril, seront remboursés de leurs frais de campagne, dont le plafond est fixé à 16,8 millions d'euros - 22,5 millions pour ceux arrivant au second tour. Les autres ne seront remboursés qu'à hauteur de 800.000 euros.
Est remboursé seulement ce qui fait partie de la campagne officielle. Les bulletins de vote, la circulaire, l'impression de l'affiche et le collage sont donc hors du budget des candidats.
Quelques règles sont néanmoins à respecter. La combinaison des couleurs bleu, blanc et rouge, rappelant le drapeau français, est notamment interdite. De même que la mention du site internet du candidat, même si cela est toléré.
"Toutes les affiches ont été contrôlées par une commission de vérification. Aucune n'a rencontré de problème", affirme un associé de France Affichage Plus.
Les militants du parti Les Ecologistes élisent leur secrétaire national. Bien que critiquée, la sortante Marine Tondelier fait figure de favorite dans ce scrutin où les règles ont été changées. La direction s’est vue accusée par certains de vouloir verrouiller le congrès. Si les écolos ne veulent pas couper avec LFI, le sujet fait débat en vue de la présidentielle.
Après la série d’attaques visant plusieurs établissements pénitentiaires, coordonnées au sein un groupe de discussion sur Telegram, le préfet de police de Paris, Laurent Nunez regrette que la disposition de la loi sur le narcotrafic, permettant aux services de renseignement d’avoir accès aux messageries cryptées, ait été rejetée les députés. La mesure pourrait réapparaître dans une nouvelle proposition de loi du Sénat.
La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.
Alors que les amis de Nicolas Mayer Rossignol, d’Hélène Geoffroy et de Fatima Yadani et Philippe Brun discutent pour fusionner, dans une union des opposants à Olivier Faure qui demandent la « clarté », le président du groupe PS de l’Assemblée, Boris Vallaud, se retrouve au centre des attentions. Mais « son but n’est pas d’être faiseur de roi, c’est de rassembler le royaume socialiste », soutient Rémi Branco, son porte-parole.
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