Plusieurs personnalités politiques ont été victimes dans les cinq dernières années d'agressions plus ou moins graves, à l'instar de Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a perdu connaissance après avoir été prise à partie par un passant jeudi à Paris.
Myriam El Khomri, alors ministre du Travail, et Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, à Paris le 14 mars 2016
AFP/Archives
- 28 mai 2017: Un militant d'ultragauche est arrêté après avoir jeté un verre d'eau sur l'ex-ministre du Travail Myriam El Khomri à Paris, dont la loi a fait l'objet d'une vive contestation. Il doit être jugé en octobre pour "violences avec arme par destination".
- 6 avril 2017: L'ex-Premier ministre François Fillon, candidat Les Républicains à l'élection présidentielle, est victime d'un jet de farine par deux hommes de 25 et 28 ans, dont l'un est fiché S, alors qu'il traverse la foule pour prononcer un discours lors d'un meeting, à Strasbourg.
- 29 mars 2017: Deux élus Les Républicains, Bertrand Plouvier et Amélie Dhalluin, sont agressés dans un café de Rennes, lors d'une réunion de soutien à François Fillon, par un groupuscule qui les traite de "fachos" et les arrose d'urine et de soupe de poisson.
- 1er mars 2017: Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron reçoit un oeuf sur le crâne lors de sa visite au salon de l'Agriculture. "Cela fait partie du folklore", estime-t-il.
- 18 janvier 2017: Un jeune homme de 18 ans tente de gifler l'ex-Premier ministre Manuel Valls, candidat à la primaire organisée par le PS en vue de l'élection présidentielle, alors que ce dernier serre des mains à Lamballe (Côtes-d'Armor).
- 22 déc 2016: Manuel Valls est enfariné par un opposant, à l'entrée d'un café de Strasbourg, lors d'un déplacement de campagne.
- 6 juin 2016: Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, est pris pour cible par des manifestants hostiles à la loi Travail, qui lui jettent des oeufs lors d'un déplacement Montreuil (Seine-Saint-Denis) en lui criant "casse-toi".
- 12 mars 2015: L'élu PS Pascal Terrasse reçoit une gifle et un coup de tête alors qu'il se rendait à une réunion publique à Saint-Montan, en Ardèche, département où il est député et conseiller général.
- 11 novembre 2013: Le député-maire UMP de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône) Bernard Reynes, un de ses adjoints et une conseillère municipale sont blessés à coups de couteaux lors des cérémonies du 11 Novembre. M. Reynes dénonce une "République qu'on ne respecte plus".
- 24 février 2012: L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin est "victime d'un entartage" à Lyon, par un homme de 25 ans, alors qu'il s'apprêtait à entrer dans une librairie pour dédicacer son livre, "Je marcherai toujours à l'affectif".
- 2 février 2012: Une femme jette de la farine au visage de François Hollande, candidat socialiste à l'élection présidentielle, lors d'une réunion à Paris. Elle est placée en psychiatrie.
La mort du jeune Thomas, poignardé lors d’une fête de village à Crépol dans la Drôme a permis aux deux partis d’extrême droite d’envoyer des signaux différents à leur électorat. Comme lors de la dernière campagne présidentielle, Le RN a conforté son image de parti de gouvernement. Quant à Reconquête, le parti d’Éric Zemmour tente d’imposer sa grille de lecture d’un déclin civilisationnelle.
Le sénateur centriste du Tarn, Philippe Folliot, annonce lancer pour les européennes sa liste « Ruralités, l’avenir dans le bon sens ». Défendant « une Europe qui nous protège plutôt qu’une Europe qui nous contraint », il propose une liste qui « porte une vision positive de l’Europe, mais sous un prisme des territoires et des ruralités ».
Le maintien en poste du ministre de la Justice suite à sa relaxe est perçu comme une catastrophe pour les Français par l’élu du Rassemblement national, dans un contexte de passe d’armes entre Éric Dupond-Moretti et le parti d’extrême droite.
Le président des LR, Éric Ciotti, était au Sénat mardi matin pour appeler les parlementaires de son parti à « l’unité ». Les critiques des députés LR sur le projet de loi immigration adopté mi-novembre par la majorité sénatoriale de droite et du centre ont nourri un vif agacement au Palais du Luxembourg. Au point que certains hésiteraient même à rompre leur rattachement au parti.