Jean-Luc Mélenchon a réagi aux attaques dont il fait l'objet avec humour sur son blog mercredi, ironisant sur "l'arrivée des chars de l'Armée Rouge" et accusant les "analystes et les candidats" de "perdre leur sang-froid".
Cible de plusieurs attaques ces derniers jours, Jean-Luc Mélenchon a répondu par l'humour dans une longue note publiée sur son blog, dans laquelle il estime que "beaucoup de nervosité s'est emparée de (s)es concurrents" depuis la "percée de (s)a candidature".
"De nouveau on annonce avec ma victoire électorale l'arrivée de l’hiver nucléaire, des pluies de grenouilles, les chars de l'Armée Rouge et le débarquement des Vénézuéliens", ironise le leader de la France insoumise.
M. Mélenchon, pour qui "la caste qui hurle à la mort à (s)on sujet" est de retour, revient sur les articles de presses critiques, qualifiés de "divagations" de journalistes "paresseux".
"Il y a une façon de me critiquer qui valide totalement ma critique de ce petit monde ! Elle donne tout son sens à ce cri qui monte dorénavant dans mes meetings : « dégagez-les »", assure-t-il.
"Je ne peux cacher combien je m’amuse lorsque je lis certaines descriptions concernant les malheurs qui s’abattraient sur le pays si j’étais élu. C’est à ce genre d’épisode que je peux mesurer mon entrée dans la cour des grands", poursuit-il.
Établissant un parallèle avec François Mitterrand "déjà accusé de vouloir faire venir les chars de l’Armée Rouge", le candidat de la France insoumise semble faire peu de cas des accusations concernant un éventuel "risque" que ferait courir sa candidature pour le pays, évoquant des "fables" et de la "pure propagande".
"Quand je lis que je suis devenu un +risque+ pour la sphère financière (...), j’éclate de rire !", écrit-il.
Évoquant les "boules puantes" de 2012, Jean-Luc Mélenchon, qui dit "s'attendre à pire d'ici le premier tour", lance un appel à ses soutiens.
"Ne propagez pas par vos indignations les calomnies dont je fais l’objet (...) Dans les polémiques, faites l’immense effort d’en rester toujours à des arguments rationnels", conclut-il.