Les clandestins « doivent faire leurs bagages » (Dupont-Aignan, DLF)
Le président de Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, a affirmé mardi que les immigrants clandestins devaient "faire leurs...

Les clandestins « doivent faire leurs bagages » (Dupont-Aignan, DLF)

Le président de Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, a affirmé mardi que les immigrants clandestins devaient "faire leurs...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président de Debout La France, Nicolas Dupont-Aignan, a affirmé mardi que les immigrants clandestins devaient "faire leurs bagages", reprenant à son compte des propos du patron de l'extrême droite italienne Matteo Salvini.

"Enfin, enfin un discours clair", a réagi sur franceinfo M. Dupont-Aignan. "Le bon temps pour les clandestins est fini: préparez-vous à faire les valises", avait lancé samedi en Sicile le chef de la Ligue, nouveau ministre de l'Intérieur.

"Je veux contrôler les frontières, supprimer l’aide sociale qui sert d’appel d’air, expulser les clandestins. Oui, ils doivent faire leurs bagages", a développé M. Dupont-Aignan. "Il y a un moment il faut dire les choses crûment parce que sinon ce seront les Européens, les Français, qui feront leurs bagages, c’est-à-dire qu’ils ne seront plus français dans leur propre pays".

"On dénie à l’Europe les moyens qu’utilisent la plupart des pays du monde", a affirmé le député de l'Essonne, citant l'Australie et le Canada. "C'est-à-dire les clandestins doivent repartir dans leur pays. Tant qu’on ne fera pas ça, l’Europe sera submergée par un flot migratoire".

Pour Nicolas Dupont-Aignan, la Ligue "est un mouvement de droite, mais ce n'est pas un mouvement d’extrême droite".

A la question de savoir s'il pourrait s'associer à ce mouvement lors de la campagne des élections européennes, M. Dupont-Aignan, qui refuse pour l'heure la proposition de liste commune de Marine Le Pen (Rassemblement national, ex-FN), a répondu "nous verrons où nous en serons".

"Mais il est clair pour moi que Le Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème) est déjà un partenaire. Et la Ligue italienne, le gouvernement italien, doit être soutenu et je me réjouis qu'Orban ait été réélu très largement par le peuple", a-t-il ajouté, jugeant qu'"il est temps que les peuples d’Europe reprennent en main leur destin".

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a prêté serment le 10 mai pour un troisième mandat consécutif après avoir officiellement été réélu par le Parlement.

Dans la même thématique

Les clandestins « doivent faire leurs bagages » (Dupont-Aignan, DLF)
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Les clandestins « doivent faire leurs bagages » (Dupont-Aignan, DLF)
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le