La « mesure phare » du projet de loi ne laisse pas les parlementaires indifférents : alors qu’une concertation est toujours en cours pour déterminer les matériaux concernés, le sénateur LR Alain Joyandet dénonce « une fausse bonne idée » : « Sur ces sujets du recyclage, du gaspillage, on est souvent dans des séquences de communication. […] Mais on n’a pas expliqué aux Français ce que c’est, alors qu’ils vont payer un impôt supplémentaire ».
20 centimes d’euros d’impôt en plus, qu’ils pourront récupérer en allant consigner leurs bouteilles en plastique. Un système que le sénateur voit comme une mauvaise nouvelle pour les collectivités territoriales : « C’est déjà mis en place dans certains territoires, tout ce qui est fait serait donc inutile. Ça va fragiliser les collectivités, et j’émets quelques réserves sur l’efficacité, parce qu’il va bien falloir construire un réseau. Ça tombe à toute vitesse. »
Mais le sénateur de Haute-Saône reconnaît quand même des bons points dans ce projet de loi, notamment en ce qui concerne l’obsolescence programmée ou le principe de pollueur-payeur. « Bien sûr qu’il y a des choses intéressantes, il faut les discuter. […] Associons les collectivités territoriales ! »