Les cotes de popularité d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe stables

Les cotes de popularité d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe stables

La popularité d'Emmanuel Macron a perdu un point à 30% en janvier, une variation contenue dans la marge d'erreur, alors que celle...
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La popularité d'Emmanuel Macron a perdu un point à 30% en janvier, une variation contenue dans la marge d'erreur, alors que celle de son Premier ministre demeure à 31%, selon un sondage Opinionway pour LCI publié dimanche.

Dans cette enquête réalisée jeudi et vendredi, après la réunion-marathon présidentielle devant les maires normands pour lancer le grand débat national, 6% des interrogés se disent "très satisfaits" du chef de l'État, 24% "assez satisfaits", 23% "assez mécontents" et 45% "très mécontents".

Après avoir fortement chuté durant l'été, la cote de satisfaction envers l'action du président de la République s'est stabilisée autour de 30% depuis trois mois et le début du mouvement des "gilets jaunes".

A la même époque de leur quinquennat, Nicolas Sarkozy affichait une cote de satisfaction de 46%, tandis que François Hollande était tombé à 24%.

La cote de popularité d'Édouard Philippe suit globalement celle du président de la République, également autour de 30% de satisfaits depuis l'automne.

Parmi les membres du gouvernement, Jean-Yves Le Drian (48%, +2 points), Roxana Maracineanu (45%, +2), Florence Parly (45%), Jean-Michel Blanquer (43%, +2) et Frédérique Vidal (40%, +3), demeurent les plus populaires, selon cette étude.

Dans les oppositions, le palmarès consacre Xavier Bertrand (38%, +2 points), Marine Le Pen (30%, +2) et François Bayrou (29%, +1).

Valérie Pécresse, qui arrive en quatrième position à 28%, perd trois points en un mois. Jean-Luc Mélenchon et Laurent Wauquiez font jeu égal à 22% de satisfaits.

Le soutien aux "gilets jaunes" perd un point (56%), contre 42% (+2 points) des personnes interrogées qui ne le soutiennent pas, alors que les sympathisants du mouvement avait atteint un maximum de 68% début décembre. Mais les sondés ne sont que 29% à penser que "le grand débat national permettra de répondre à (leurs) préoccupations", 70% pensant l'inverse.

Sondage réalisé en ligne auprès d'un échantillon représentatif de 1.042 personnes, selon la méthode des quotas, les 17 et 18 janvier.

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