Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI
Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour...

Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI

Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour que leurs deux forces puissent s'"opposer ensemble" à la politique du gouvernement, alors que LFI aurait souhaité un groupe commun.

Dans un communiqué, André Chassaigne, président sortant des députés du Front de gauche et réélu dans le Puy-de-Dôme, a indiqué avoir rencontré "une délégation des députés de la France Insoumise pour leur faire part de la volonté des députés communistes (...) d’imaginer et de construire un travail collectif entre nos deux forces pour nous opposer ensemble à la politique désastreuse qui sera menée par le gouvernement Macron durant ce quinquennat".

Les communistes, qui ont obtenu 11 sièges lors des élections législatives, ont fait savoir mercredi qu'ils entendaient former un groupe distinct de celui de La France insoumise en s'associant avec des ultramarins, pour atteindre le seuil de 15 élus permettant d'obtenir un groupe.

"Notre souhait est d'élaborer un +comité de liaison+ entre les députés communistes et le groupe de la France Insoumise pour que nous soyons plus forts et plus efficaces pour la défense des intérêts du peuple à l'Assemblée nationale", a ajouté M. Chassaigne.

Selon Éric Coquerel, nouveau député LFI de Seine-Saint Denis, présent lors de la rencontre, "c'était une réunion où chacun a fait ses propositions". Il a indiqué à l'AFP que les députés LFI avaient rappelé de leur côté leur proposition de créer un groupe commun présidé par Jean-Luc Mélenchon et avec pour programme le projet présidentiel "l'Avenir en commun".

"Eux nous ont proposé deux groupes distincts et un espace commun entre le groupe des Insoumis et les communistes, l'idée étant qu'on ne compte pas du tout être concurrents pendant 5 ans", a-t-il dit, regrettant cette issue qui montre que "la volonté de réaffirmer l'identité communiste dans un groupe est plus forte".

Il a indiqué que la proposition des communistes serait examinée lors de la réunion de groupe LFI mardi.

Partager cet article

Dans la même thématique

FRANCE – NICOLAS SARKOZY LEAVE HOME TO  PRISON
3min

Politique

Affaire Bygmalion : vers une nouvelle condamnation définitive pour Nicolas Sarkozy ?

La Cour de cassation rend sa décision, ce mercredi, sur le pourvoi de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion. L’ancien chef d’Etat avait été condamné en appel début 2024 sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle perdue de 2012. Après l’affaire Bismuth, une deuxième condamnation pénale définitive pèse au-dessus de l’ex-président, en attendant procès en appel au printemps dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007.

Le

Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI
3min

Politique

Budget : « Le compte n’y est pas du tout », prévient la maire (PS) de Nantes Johanna Rolland

Dernier jour au Sénat pour l’examen du PLFSS avant un vote solennel sur l’ensemble du texte en fin de journée. Invitée de la matinale de Public Sénat, Johanna Rolland, maire socialiste de Nantes, prévient que son camp ne votera pas le texte actuel assurant que leur objectif reste la suspension de la réforme des retraites qui a été rejetée hier par les sénateurs.

Le

Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI
4min

Politique

Dans une ambiance tendue, le Sénat rétablit le gel des pensions et des prestations sociales en l’assouplissant

Comme annoncé, le Sénat a rétabli en séance publique le gel des pensions et des prestations sociales prévue dans la version initiale du projet de loi de la Sécurité sociale, avant d’être supprimé à l’Assemblée nationale, au grand dam de la gauche. Les sénateurs ont, toutefois, assoupli ce gel en préservant les bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et les pensions de retraite inférieures à 1 400 euros brut.

Le