Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI
Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour...

Les députés communistes proposent un « comité de liaison » avec les élus LFI

Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Les députés communistes ont proposé jeudi aux élus de La France insoumise la création d'un "comité de liaison" à l'Assemblée pour que leurs deux forces puissent s'"opposer ensemble" à la politique du gouvernement, alors que LFI aurait souhaité un groupe commun.

Dans un communiqué, André Chassaigne, président sortant des députés du Front de gauche et réélu dans le Puy-de-Dôme, a indiqué avoir rencontré "une délégation des députés de la France Insoumise pour leur faire part de la volonté des députés communistes (...) d’imaginer et de construire un travail collectif entre nos deux forces pour nous opposer ensemble à la politique désastreuse qui sera menée par le gouvernement Macron durant ce quinquennat".

Les communistes, qui ont obtenu 11 sièges lors des élections législatives, ont fait savoir mercredi qu'ils entendaient former un groupe distinct de celui de La France insoumise en s'associant avec des ultramarins, pour atteindre le seuil de 15 élus permettant d'obtenir un groupe.

"Notre souhait est d'élaborer un +comité de liaison+ entre les députés communistes et le groupe de la France Insoumise pour que nous soyons plus forts et plus efficaces pour la défense des intérêts du peuple à l'Assemblée nationale", a ajouté M. Chassaigne.

Selon Éric Coquerel, nouveau député LFI de Seine-Saint Denis, présent lors de la rencontre, "c'était une réunion où chacun a fait ses propositions". Il a indiqué à l'AFP que les députés LFI avaient rappelé de leur côté leur proposition de créer un groupe commun présidé par Jean-Luc Mélenchon et avec pour programme le projet présidentiel "l'Avenir en commun".

"Eux nous ont proposé deux groupes distincts et un espace commun entre le groupe des Insoumis et les communistes, l'idée étant qu'on ne compte pas du tout être concurrents pendant 5 ans", a-t-il dit, regrettant cette issue qui montre que "la volonté de réaffirmer l'identité communiste dans un groupe est plus forte".

Il a indiqué que la proposition des communistes serait examinée lors de la réunion de groupe LFI mardi.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le