Les députés officiellement autorisés à tomber veste et cravate
Le Bureau de l'Assemblée nationale a officiellement acté le droit pour les députés de siéger sans veste ni cravate, selon une...

Les députés officiellement autorisés à tomber veste et cravate

Le Bureau de l'Assemblée nationale a officiellement acté le droit pour les députés de siéger sans veste ni cravate, selon une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Bureau de l'Assemblée nationale a officiellement acté le droit pour les députés de siéger sans veste ni cravate, selon une décision de la plus haute instance collégiale de la chambre basse publiée jeudi.

Au cours d'une réunion mercredi, "le Bureau a rappelé qu'aucune disposition réglementaire ne fixant la tenue vestimentaire des députés, il n’y a pas lieu d'obliger les hommes au port d’une veste et d’une cravate dans l’hémicycle", indique le compte-rendu.

Les députés du groupe La France insoumise (LFI) ont bousculé les us et coutumes en se présentant sans cravate au Palais Bourbon depuis la première séance de la législature, justifiant ce choix par un rejet des "codes vestimentaires qui nous sont imposés".

Jusque là, selon une source parlementaire, "aucune disposition du Règlement de l’Assemblée" ne concernait la tenue des députés, l'instruction générale du Bureau fixant seulement "des règles pour la tenue du public en séance".

En revanche, toujours selon cette source, dans un compte rendu d’une réunion du Bureau du 9 juillet 2008 il était précisé: "Confirmant, sur le rapport de M. le président, le port obligatoire de la cravate dans l'hémicycle, le Bureau a souhaité rappeler à tous les membres de l'Assemblée la nécessité jusque-là observée d'avoir en toutes circonstances une tenue respectueuse des lieux".

Le Bureau a par ailleurs adopté des mesures destinées à compléter le dispositif de lutte contre le harcèlement à l’Assemblée en prévoyant notamment que "chaque collaborateur recevra une information spécifique lors de la signature de son contrat" et "un affichage relatif aux textes et aux voies de recours" dans les locaux de l’Assemblée ainsi que dans les bureaux des députés et dans leurs permanences.

Il a aussi décidé de reporter la nomination du nouveau déontologue à une prochaine réunion le 2 août, qui "sera aussi l’occasion pour le Bureau d’engager une réflexion sur les réformes relatives au fonctionnement de l’Assemblée" et adopté les règles de constitution et de fonctionnement des groupes d’amitié et des groupes d'études à vocation internationale avec une liste de 148 groupes agréés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Les députés officiellement autorisés à tomber veste et cravate
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le