Les Européens vont « tout faire pour protéger les intérêts » de leurs entreprises en Iran, affirme l’Elysée
Les Européens vont "tout faire pour protéger les intérêts" de leurs entreprises en Iran "en intervenant auprès de l'Administration américaine"...

Les Européens vont « tout faire pour protéger les intérêts » de leurs entreprises en Iran, affirme l’Elysée

Les Européens vont "tout faire pour protéger les intérêts" de leurs entreprises en Iran "en intervenant auprès de l'Administration américaine"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les Européens vont "tout faire pour protéger les intérêts" de leurs entreprises en Iran "en intervenant auprès de l'Administration américaine" au niveau de l'Union européenne, a affirmé mercredi la présidence française.

"L'Administration américaine a annoncé qu’elle prévoyait la remise en place progressive des sanctions américaines, avec une période transitoire de 90 ou 180 jours. Nous allons tout faire, en lien avec nos entreprises, pour défendre et protéger leurs intérêts et maintenir les effets incitatifs de l'accord. Nous allons traiter avec les Etats-Unis au niveau de l'Union européenne, pour des raisons politiques, pratiques et juridiques", a précisé l'Elysée.

La présidence française a reconnu que, pour l'instant, les modalités pratiques des sanctions que les Etats-Unis comptent rétablir n'étaient "pas très précises", assurant qu'elles feront "l'objet de discussions très serrées avec l'administration américaine, où nous défendrons les intérêts des entreprises européennes".

"Les entreprises disent aussi avoir besoin de temps pour savoir comment ces mesures vont s'appliquer et vont avoir besoin de négocier pour l'avenir", ont poursuivi les conseillers d'Emmanuel Macron.

Des personnes surveillent les indices boursiers à la Bourse de Téhéran, le 8 mai 2018
Des personnes surveillent les indices boursiers à la Bourse de Téhéran, le 8 mai 2018 après
AFP

Interrogés sur l'avenir notamment des ventes d'Airbus à l'Iran, ils ont répondu que "les choses avaient déjà commencé à se gripper" dans l'attente de la décision de Donald Trump. "Il y a d'une part les contrats, d'autre part les décisions américaines. Nous avons besoin d'un peu de temps pour avoir ce dialogue" avec l'UE, les Etats-Unis et les entreprises, ont-ils expliqué.

Ils ont aussi estimé qu'il ne s'agissait pas seulement de changer de monnaie, par exemple de commercer en euros plutôt qu'en dollars, pour échapper à des sanctions américaines. "Ce n'est pas aussi simple", ont-ils averti.

Ils ont relevé que, "sans parler de bloc" contre les Etats-Unis, "les Russes et les Chinois ont déjà dit qu'ils restaient dans l'accord, il y a donc convergence des cinq autres signataires pour rester dans l'accord".

Partager cet article

Dans la même thématique

Les Européens vont « tout faire pour protéger les intérêts » de leurs entreprises en Iran, affirme l’Elysée
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le