Les forces de l’ordre sont « au cœur du combat pour la République » affirme Édouard Philippe
Lors des questions d’actualité au gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a fait un éloge du civisme et « des valeurs de la République ». Il a soutenu les forces de l’ordre, les professeurs et les administrateurs, alors que le pays connaît des tensions qui ne s’apaisent pas.

Les forces de l’ordre sont « au cœur du combat pour la République » affirme Édouard Philippe

Lors des questions d’actualité au gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a fait un éloge du civisme et « des valeurs de la République ». Il a soutenu les forces de l’ordre, les professeurs et les administrateurs, alors que le pays connaît des tensions qui ne s’apaisent pas.
Public Sénat

Par Laure-Anne Elkabbach

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Alors que les tensions autour des violences policières restent vives en France, le Premier ministre Édouard Philippe a tenté d’analyser cette situation après avoir été interpellé par le sénateur LR Roger Karoutchi qui s’interroge sur l’unité actuelle du pays.

 « Gardons-nous de dire (…) ou de penser que tout irait mal en France » a averti le chef du gouvernement. « Ce n’est pas le cas (…) Mais soyons lucides (…) Nous connaissons des difficultés sérieuses. Des difficultés économiques et sociales (…) Et des difficultés politiques. Qu’est-ce qu’une nation ? Une nation, ce n’est pas simplement regarder le passé et le prendre tel qu’il est. C’est construire à partir de ce passé. C’est imaginer l’endroit où nous voulons aboutir en tant que peuple. Et bien de ce point de vue là, nous avons manifestement une difficulté à nous projeter ».

Et il ajoute : « Certains remettent en cause explicitement les fondements du pacte républicain. D’autres à mon sens de façon plus insidieuse et de façon probablement plus dangereuse, remettent en cause ses fondements sans le dire ».

Éloge du civisme

Devant les sénateurs, le Premier ministre a rappelé les vertus du civisme  : « Lorsque l’on revient sur l’idée même de civisme (…) c’est-à-dire non pas l’exemplarité de tel ou tel mais bien l’idée que chacun (…) est dépositaire d’une parcelle de ce qu’est le bien commun. Ce civisme, on le voit comme progressivement dissous ».

« C’est la loi qui doit prévaloir dans un État de droit, c’est la loi qui doit prévaloir dans la République. Et l’on voit bien que la force parfois la met en cause (…) Face à cela, il faut essayer non pas de faire taire les débats politiques  (…) mais essayer derrière ces débats politiques de dessiner cet esprit de concorde (…) sur les valeurs de la République ».

Et Édouard Philippe de citer en exemple les forces de l’ordre, les professeurs et les administrateurs comme étant « au cœur de ce combat pour la République » : « Nous leur devons le respect à tous ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le