Les Insoumis lorgnent sur la mairie de Lille, selon Adrien Quatennens
Le député du Nord Adrien Quatennens a confié dimanche que La France insoumise lorgnait sur la mairie de Lille, où Jean-Luc...

Les Insoumis lorgnent sur la mairie de Lille, selon Adrien Quatennens

Le député du Nord Adrien Quatennens a confié dimanche que La France insoumise lorgnait sur la mairie de Lille, où Jean-Luc...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député du Nord Adrien Quatennens a confié dimanche que La France insoumise lorgnait sur la mairie de Lille, où Jean-Luc Mélenchon est arrivé en tête à la présidentielle de 2017.

Interrogé dans l'émission Dimanche e politique, sur France 3, sur d'éventuelles vues de LFI sur la ville dirigée par Martine Aubry, M. Quatennens a répondu: "pas besoin d'une boule de cristal pour savoir que c'est le cas".

"Jean-Luc Mélenchon a fait 30%, il est arrivé en tête" au 1er tour en avril 2017, a rappelé le député du Nord, ajoutant par ailleurs avoir conquis avec Ugo Bernalicis deux circonscriptions jusqu'ici détenues par le PS.

"Evidemment que nous pensons dans la métropole lilloise avoir plusieurs pistes et que nous travaillons très activement" dans l'optique des élections municipales de 2020, a ajouté M. Quatennens.

Vise-t-il lui-même la tête de liste à Lille? "Bien sûr que j'y travaille mais on ne fait pas de la politique pour soi", a répondu M. Quatennens. "La place que j'aurai dans le dispositif, elle reste à définir. On se prépare en tout cas", a-t-il conclu.

Dans un sondage IFOP pour la Voix du Nord, publié en décembre, Martine Aubry récoltait 58% de satisfaction auprès de ses administrés.

Pour préparer sa succession, elle avait appelé à ses côtés un proche, François Lamy, ancien élu de l'Essonne et ex-ministre de François Hollande. Il a cependant échoué à se faire élire député dans le Nord en 2017.

Partager cet article

Dans la même thématique

Les Insoumis lorgnent sur la mairie de Lille, selon Adrien Quatennens
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le