« Les macronistes n’existent pas dans les régions » selon Renaud Muselier
Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Renaud Muselier président de la Région Sud, s’est montré critique face à la politique du gouvernement envers les collectivités territoriales.

« Les macronistes n’existent pas dans les régions » selon Renaud Muselier

Invité de l’émission Territoire d’Infos sur Public Sénat et les Indés Radios, Renaud Muselier président de la Région Sud, s’est montré critique face à la politique du gouvernement envers les collectivités territoriales.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le 27 septembre prochain, Renaud Muselier reçoit les présidents de la France des territoires « pour dire non à la politique gouvernementale face aux collectivités territoriales ». La rencontre réunira le président (LR) du Sénat, Gérard Larcher, le président de l’association des régions de France Hervé Morin (Les centristes), celui des départements, Dominique Bussereau (ex LR) et des maires, François Baroin (LR).

Le président de la région Sud a vivement critiqué Emmanuel Macron et met en garde le gouvernement: « Avec l’arrivée d’Emmanuel Macron,  nous étions positifs pour nos territoires. On s’est retrouvé avec des moyens coupés, des obligations transférées (…) La totalité des maires, des départements, des régions, que nous recevrons fin septembre à Marseille, s'organise pour dire non à la politique gouvernementale face aux collectivités territoriales. Je veux bien que l’ancien monde  ne soit pas acceptable pour le nouveau monde mais l’expérience de terrain permet une proximité et une capacité d’action que le gouvernement n’a pas. »

Renaud Muselier espère un changement d’attitude du gouvernement : « Nous ferons la veille de la réunion des présidents de régions une réunion avec le Président du Sénat. J’espère que le gouvernement aura pris d’ici la des mesures d’apaisement pour essayer de montrer que le gouvernement tient compte des élus. »

 Interrogé sur l’accusation de front politique portée par les macronistes, Renaud Muselier tacle sévèrement : « Les macronistes je ne sais pas très bien qui c’est et n’existent pas dans les collectivités territoriales. C’est un procès que sont susceptibles de faire des élus qui n’ont jamais été élus. Ils sont pires que l’ancien monde. »

 

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

« Les macronistes n’existent pas dans les régions » selon Renaud Muselier
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le