Les municipales appréciées des Français mais touchées par l’abstention
Les élections municipales sont avec la présidentielle le scrutin auquel la participation reste la plus élevée en France, mais...

Les municipales appréciées des Français mais touchées par l’abstention

Les élections municipales sont avec la présidentielle le scrutin auquel la participation reste la plus élevée en France, mais...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les élections municipales sont avec la présidentielle le scrutin auquel la participation reste la plus élevée en France, mais elles ne sont pas pour autant épargnées par la montée globale de l'abstention.

En 2014, plus de six Français sur dix s'étaient déplacés pour voter au premier tour (63,55%) comme au second (61,71%). Seule la présidentielle attire plus les électeurs, avec 74,56% au second tour en 2017.

En hausse continue depuis le début des années 1980, l'abstention avait cependant atteint un niveau record pour ce type de scrutin à 38,29% en 2014.

L'un des enjeux de 2020 sera donc la poursuite ou l'inversion de ce cycle abstentionniste.

Particularité des municipales, l'abstention y est toujours supérieure au second tour, nombre d'électeurs dont les candidats ont été éliminés au premier préférant s'abstenir le dimanche suivant.

Il y a six ans, l'exécutif avait vu dans l'abstention "historiquement élevée" une défiance des Français à l'encontre de l'action publique. Mais pour les politologues, elle traduisait aussi "l'échec de la gauche à remobiliser au second tour".

Surfant sur l'impopularité de François Hollande et du gouvernement, la droite (l'UMP et ses alliés) avait rassemblé 45,6% des voix, la gauche (PS, PCF...) 41,5%, le Front national 6,8% et les candidats sans étiquette 6,62%.

Partager cet article

Dans la même thématique

Les municipales appréciées des Français mais touchées par l’abstention
2min

Politique

Budget 2026 : le Sénat rejette la hausse de la fiscalité sur les biocarburants

Le Sénat s’est opposé à la suppression progressive des avantages fiscaux pour les carburants de première génération. Le gouvernement comptait récupérer près de 300 millions d’euros en 2026 et 700 millions à terme, mais la majorité sénatoriale a rejeté une mesure « funeste » pour le monde agricole.

Le