Les « mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron », selon Marine Le Pen
Marine Le Pen a dénoncé dimanche les "dérives antidémocratiques" et "impardonnables" du gouvernement lors des manifestations des ...

Les « mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron », selon Marine Le Pen

Marine Le Pen a dénoncé dimanche les "dérives antidémocratiques" et "impardonnables" du gouvernement lors des manifestations des ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen a dénoncé dimanche les "dérives antidémocratiques" et "impardonnables" du gouvernement lors des manifestations des "gilets jaunes" depuis un an, les "mutilations des manifestants" constituant selon elle la "marque indélébile du quinquennat Macron".

En pleine rentrée politique dans son fief d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), la présidente du Rassemblement national a vivement critiqué la gestion gouvernementale de cette "crise sociale", dénonçant "l'arrogance des dirigeants et le mépris de classe" qui ont, ces derniers mois, "profondément divisé" les Français selon elle.

"Fallait-il ajouter à la fracture sociale, territoriale, identitaire, une fracture psychologique qui voit désormais deux France se regarder avec méfiance et même avec défiance ?", a-t-elle déclaré.

"Des mots blessants, on est passé au fil des mois aux actes blessants. Par la brutalité de son programme le pouvoir a heurté et inquiété. Par ses méthodes, il a humilié, brutalisé", a-t-elle poursuivi.

"Les mutilations des manifestants de l'année dernière, tragiques faits d'armes de l'indigne M. Castaner, restent une marque indélébile du quinquennat Macron", a-t-elle lancé.

"Derrière les sourires de jeunes premiers (...) c'est l'image de notre pays qui a a été abîmée. Les gardes à vue préventives, les campagnes de diffamation d'Etat contre les opposants ou les manifestants, panoplie des régimes autoritaires, n'ont pas grandi l'image de nos gouvernants", a-t-elle encore critiqué.

"On a vu des chars dans Paris, des policiers armés de pistolets mitrailleurs, pour faire face à des Français", a regretté la patronne du RN, assurant: "ces dérives antidémocratiques constituent une faute éthique, une faute impardonnable que nous ne voulons plus revoir".

"Le président a d'ailleurs conscience d'avoir mal agi, il a rangé Castaner dans un placard, il commence à se risquer à un timide mea culpa de circonstance", a-t-elle ajouté.

Pour Marine Le Pen, "la faute politique" de ce gouvernement est aussi "d'avoir mis en oeuvre un projet pour ceux qui ont réussi, tout en ignorant voire méprisant ceux qui aux yeux du président ne seraient rien".

"La pire faute politique de M. Macron sera d'avoir lancé les Français les uns contre les autres", a-t-elle conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Les « mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron », selon Marine Le Pen
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

Les « mutilations des manifestants, marque indélébile du quinquennat Macron », selon Marine Le Pen
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le