Blois: Social gathering: the left united to fight back at the Socialist Party s summer university
Credit:Alain ROBERT

Les partis de gauche, sans la France Insoumise, réunis chez les Ecologistes pour préparer l’après-Bayrou

Alors que la chute de François Bayrou le 8 septembre prochain fait peu de doute, la gauche, moins la France Insoumise, s’est retrouvée hier après-midi au siège des Ecologistes pour échanger sur les programmes et sur l’après Bayrou.
Mathilde Nutarelli

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les partis de gauche, moins la France Insoumise, se sont réunis hier au siège des Ecologistes, pour évoquer l’après-Bayrou.

Sur l’invitation de la patronne des Verts, Marine Tondelier, le Parti socialiste, le Parti communiste, Génération. s, Debout (le parti de François Ruffin), Génération écologie (le parti de Delphine Batho) et l’Après (le mouvement créé par les anciens insoumis purgés à l’été dernier) étaient présents. Le France Insoumise a décliné l’invitation.

L’objectif de la réunion était de réunir tous les partenaires de gauche, en présence d’acteurs de la société civile, pour échanger sur le contenu de leurs programmes et sur l’après François Bayrou. « Nous ne devons donner aucun alibi à Emmanuel Macron pour ne pas nous nommer », a affirmé lors d’une conférence de presse hier matin Marine Tondelier. Une affirmation qui prend une tout autre profondeur, alors que depuis quelques jours l’éventualité de la nomination d’un Premier ministre de gauche agite la sphère politico-médiatique.

Pour les Ecologistes, le but est d’arriver au 8 septembre avec une base de travail commune, un programme politique pour gouverner, et une méthode. Parti socialiste et Ecologistes sont d’accord : ils s’engagent à ne pas recourir au 49.3 si un gouvernement de gauche était nommé.

A l’issue de la réunion, les partis ont signé un court communiqué commun. Laconique, il fait état d’un « premier échange sur [leurs] propositions respectives pour la France » et assure que le travail se poursuit « dans les jours qui viennent ».

Partager cet article

Pour aller plus loin

Dans la même thématique

Clairefontaine: Celebration of French Training Model’s 50 Years
8min

Politique

A Lyon, avec le soutien Laurent Wauquiez, Jean-Michel Aulas marque-t-il vraiment des points ?

L’ancien président de l’Olympique Lyonnais, quasi-candidat aux municipales à Lyon, reçoit le soutien des LR, avec Laurent Wauquiez. « La candidature Aulas est en train de marquer des points », selon le sénateur LR Etienne Blanc. « Il faudra qu’il muscle un peu son jeu, il n’est pas au niveau », raille le sénateur des Ecologistes, Thomas Dossus.

Le

SIPA_01222969_000002
8min

Politique

Vote de confiance : quel est le bilan de François Bayrou à Matignon ?

Malgré la surexposition médiatique de ces derniers jours où François Bayrou a tant bien que mal défendu son budget et son choix surprenant de demander en amont aux députés un vote de confiance, le sort du Premier ministre semble scellé. Ses dix mois à Matignon ont été marqués par une propension à s’appuyer sur des propositions de loi, de longues conférences de presse sur le danger de la dette publique, l’échec d’une amélioration de la réforme des retraites et la polémique Bétharram.

Le

Durain ok
2min

Politique

Le sénateur PS Jérôme Durain élu à la tête de la région Bourgogne-Franche-Comté

Le sénateur de Saône-et-Loire, qui s’est récemment illustré en tant que président de la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, a été élu à la tête de la région, succédant à Marie-Guite Dufay. Elu sénateur en 2014, il va devoir lâcher son mandat de parlementaire en raison du non-cumul des mandats.

Le

La sélection de la rédaction

Les partis de gauche, sans la France Insoumise, réunis chez les Ecologistes pour préparer l’après-Bayrou
7min

Politique

Les Ecologistes présentent leur « plan de sortie de crise » et préparent la « cohabitation »

Quelques jours avant la probable censure du gouvernement de François Bayrou, qui engage la responsabilité de son gouvernement sur le constat de l’aggravation de la dette publique, les Ecologistes ont présenté ce matin leur « plan de sortie de crise ». Une base de travail qui servira à discuter avec leurs partenaires de gauche pour un éventuel gouvernement de « cohabitation ».

Le