Les partis de gauche, moins la France Insoumise, se sont réunis hier au siège des Ecologistes, pour évoquer l’après-Bayrou.
Sur l’invitation de la patronne des Verts, Marine Tondelier, le Parti socialiste, le Parti communiste, Génération. s, Debout (le parti de François Ruffin), Génération écologie (le parti de Delphine Batho) et l’Après (le mouvement créé par les anciens insoumis purgés à l’été dernier) étaient présents. Le France Insoumise a décliné l’invitation.
L’objectif de la réunion était de réunir tous les partenaires de gauche, en présence d’acteurs de la société civile, pour échanger sur le contenu de leurs programmes et sur l’après François Bayrou. « Nous ne devons donner aucun alibi à Emmanuel Macron pour ne pas nous nommer », a affirmé lors d’une conférence de presse hier matin Marine Tondelier. Une affirmation qui prend une tout autre profondeur, alors que depuis quelques jours l’éventualité de la nomination d’un Premier ministre de gauche agite la sphère politico-médiatique.
Pour les Ecologistes, le but est d’arriver au 8 septembre avec une base de travail commune, un programme politique pour gouverner, et une méthode. Parti socialiste et Ecologistes sont d’accord : ils s’engagent à ne pas recourir au 49.3 si un gouvernement de gauche était nommé.
A l’issue de la réunion, les partis ont signé un court communiqué commun. Laconique, il fait état d’un « premier échange sur [leurs] propositions respectives pour la France » et assure que le travail se poursuit « dans les jours qui viennent ».