Les premiers élus arrivent à l’Assemblée nationale
Novices ou engagés de longue date, les premiers élus sont arrivés dès lundi matin à l'Assemblée nationale pour accomplir des...

Les premiers élus arrivent à l’Assemblée nationale

Novices ou engagés de longue date, les premiers élus sont arrivés dès lundi matin à l'Assemblée nationale pour accomplir des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Novices ou engagés de longue date, les premiers élus sont arrivés dès lundi matin à l'Assemblée nationale pour accomplir des premières formalités et prendre leurs marques.

Parmi les matinales, Naïma Moutchou, élue dans le Val d'Oise sous l'étiquette La République en Marche, a dit devant la presse ressentir "beaucoup de fierté", et voir sa tâche comme "un grand honneur" mais aussi "une grande responsabilité".

Cette avocate de profession âgée de 35 ans était déjà venue comme "simple citoyenne" au Palais Bourbon. Elle doit désormais s'enregistrer, récupérer sa mallette de députée et faire des photos officielles.

Ici, "c'est la République, c'est la France", vibre Jean-Michel Fauvergue, ex-patron du Raid, élu REM en Seine-et-Marne. Cette nouvelle mission, "ça permet de se rebooster à titre personnel" et c'est "très motivant", estime cet homme de 60 ans.

Brigitte Kuster, nouvelle députée LR de la 4e circonscription de Paris et actuelle maire du XVIIe arrondissement, n'est pas novice en politique mais est tout aussi émue. "C'était pas gagné d'avance, on a remonté de dix points en une semaine. (...) Je vais faire en sorte que ceux qui m'ont élue soient fiers de leur députée", déclare-t-elle.

"On va les coacher", les nouveaux, assure pour sa part Philippe Vigier, ancien président du groupe UDI réélu en Eure-et-Loir. "Les vieux peuvent vous guider - enfin les vieux..."

L'Assemblée nationale sort profondément renouvelée de ces législatives, avec seulement 222 députés sortants (sur 577) qualifiés pour le second tour.

Cette semaine "on va commencer à travailler sur la formation des groupes politiques", qui seront "5, peut-être 6", anticipe M. Vigier.

L'ancien Premier ministre PS Manuel Valls, dont l'élection dans l'Essonne, avec 139 voix d'avance, est contestée par sa concurrente de La France insoumise (LFI), Farida Amrani, est passé devant la presse sans un sourire, en lançant: "Je me suis passé de vous pendant cette période, je continuerai".

Partager cet article

Dans la même thématique

Les premiers élus arrivent à l’Assemblée nationale
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Les premiers élus arrivent à l’Assemblée nationale
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le