Du général de Gaulle à Emmanuel Macron, tous les présidents de la République se sont rendus au Salon de l'agriculture depuis sa création en 1964, à la notable exception de François Mitterrand.
Jusqu'à maintenant, le record de durée est détenu par François Hollande, qui a arpenté les allées pendant dix heures en 2013, après avoir atteint les 12 heures en février 2012 lorsqu'il était candidat. Mais il sera insulté et hué en 2016.
Nicolas Sarkozy au Salon de l'Agriculture à PAris, le 23 février 2008
AFP/Archives
Nicolas Sarkozy a aussi eu son lot de rencontres agitées Porte de Versailles, dont la plus célèbre en 2008. A un visiteur qui refuse de lui serrer la main et lui lance "tu me salis", il réplique "casse-toi, alors, pauvre con !". C'est aussi au Salon, en 2010, qu'il veut "dire un mot de toutes ces questions d'environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire".
Le chef de l'Etat dont le nom est le plus associé au Salon est évidemment Jacques Chirac, qui en trente années de vie politique, n'a loupé l'occasion qu'une seule fois, en 1979, car il était hospitalisé après un accident de voiture.
La dernière visite présidentielle, en 2007, de celui que se vantait de savoir "tâter le cul des vaches" est un véritable triomphe.
François Hollande au Salon de l'AGriculture à Paris, le 25 février 2017
AFP/Archives
Le contraste est saisissant avec son prédécesseur: François Mitterrand, durant ses quatorze ans de présidence, n'est jamais retourné au Salon où il s'était pourtant rendu comme candidat, en 1981.
Avant lui, Charles de Gaulle, Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing avaient rendu visite aux exposants, plus ou moins régulièrement.
Ce lundi, Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, président du groupe d’amitié France/Israël, était invité de la matinale de Public Sénat. Il a qualifié d’« insensé » la décision d’Emmanuel Macron d’arrêter de livrer des armes à Israël. Le sénateur a également rappelé « le rythme insoutenable » des actes antisémites commis depuis le 7 octobre.
En déplacement au Salon de l’élevage à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), Michel Barnier a annoncé une aide de 75 millions d’euros pour les éleveurs de brebis victimes de la fièvre catarrhale ovine et des prêts garantis par l’Etat pour les exploitations en difficulté. Des mesures bienvenues pour les agriculteurs qui ne calment pas pour autant leur colère.
Karim Bouamrane qui lance son mouvement, Raphaël Glucksmann qui veut donner à Place publique une nouvelle dimension, sans oublier Carole Delga, tout ce qui gravite autour de la social-démocratie s’active et s’organise, en vue, déjà, de 2027. Mais avec un paradoxe : cette gauche anti-Mélenchon ne peut faire totalement sans LFI pour l’emporter.
Alors que la dette plombe l’économie de nombreux États européens, dont la France, les 27 doivent faire face à un immense défi de compétitivité et de croissance. 800 milliards d’euros d’investissement seraient nécessaires chaque année, selon le rapport rendu par Mario Draghi. Une équation impossible à résoudre ? Décryptage dans Ici l'Europe avec trois députés européens.
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Financiarisation du foot : Amélie Oudéa-Castéra auditionnée
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